Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Fini le vestiaire, Ségolène Royal veut retourner "sur le terrain". Celle qui briguait l’Elysée en 2007 semble en effet avoir digéré sa défaite aux dernières élections législatives. Visiblement remise d’aplomb, la présidente PS de Poitou-Charentes s’est même récemment comparée à un joueur de sport collectif sur le banc de touche prêt à "rentrer sur le terrain". L’ancienne ministre a par ailleurs laissé entendre qu’elle saisirait une éventuelle opportunité de faire son entrer au gouvernement actuel. "Quand on est en politique, on ne s'interdit rien (...) C'est comme dans une équipe : quand on est sur le bord de touche, on peut rentrer sur le terrain", a-t-elle déclaré avant d’ajouter sans plus de précisions : "Si une possibilité s'ouvre à moi...". L’ancienne compagne de François Hollande a également souligné qu’elle continuerait de faire de la politique "par goût, par passion".
Les ambitions de Royal
Après avoir été plusieurs fois à la tête d’un ministère, candidate déchue à la présidence de la France en 2007 et candidate socialiste pour la présidentielle de 2012, Ségolène Royal n’a jamais caché ses ambitions politiques. Battue par Olivier Falorni – un socialiste dissident – en Charente-Maritime en juin dernier, elle a ensuite ralenti quelque peu la cadence pendant plusieurs mois. Une période pendant laquelle elle s’en montrée peu présente sur la scène politique nationale tout en multipliant les réceptions de ministres venus dans son fief, comme Michel Sapin le ministre du Travail et Marisol Touraine, la ministre de la Santé.