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D'après les informations de Figaro, Ségolène Royal serait pressentie pour prendre la place de Vincent Peillon au ministère de l'Education Nationale.

© abacapressUne rumeur circule actuellement à propos de Ségolène Royal : l’ancienne candidate à la présidentielle pourrait bien être nommée ministre de l’Education nationale. Un article du Figaro laisse en effet entendre que l’ex-compagne de François Hollande serait pressentie pour remplacer Vincent Peillon. S’appuyant sur des "sources syndicales", le quotidien indique par ailleurs que ce bruit qui court mettrait le ministère en ébullition. Car au-delà de savoir si cette rumeur est véritablement fondée, la question qui brûle les lèvres est également de savoir si l’actuel ministre en charge de l’Education Nationale est ou non sur le départ.

"Le retour de Royal, c'est un pur fantasme de syndicaliste"Parmi les pistes avancées pour expliquer son éventuel départ, figure notamment ses ambitions européennes. Sur le plateau de BFM TV, Vincent Peillon avait en effet laissé entendre qu’il pourrait en venir à quitter ses fonctions au sein du gouvernement pour assurer un mandat européen. "Si je peux continuer mon action pour l'école, je le ferais avec grand plaisir", avait-il confié, avant d’ajouter : "on verra". Malgré l’agitation que cette rumeur suscite, le ministère a, quant à lui, tenu à souligner que "techniquement, il est possible de devenir député européen tout en conservant son poste de ministre".  Et l’entourage de Vincent Peillon d’en remettre un couche : "Le retour de Royal, c'est un pur fantasme de syndicaliste (…) le nom de Ségolène Royal a été avancé pour occuper le poste de ministre de l'Education nationale avant même que le gouvernement ne soit constitué", a en effet estimé Marc Mancel, le conseiller politique de Vincent Peillon, rapporte L’Express.

Ségolène Royal prendra-t-elle la place de Vincent Peillon ? Et si oui, le fera-t-elle avant qu'il ne soit éventuellement élu aux législatives européennes ou bien avant ces élections ? Les questions demeurent  actuellement sans réponse.  On sait en revanche qu'une place au sein du gouvernement Ayrault ne fait pas partie des projets de l'ancienne candidate à la présidentielle.  "Je suis à la tête de ma région (Poitou-Charentes), j’y suis suis fidèle, j'y ai engagé des réformes très importantes (...) et j'entends conduire ces chantiers jusqu'au bout", avait-t-elle en effet assuré en mai dernier. Un tel poste n'était alors, selon elle, "pas d'actualité". Mais peut-être a-t-elle depuis revu son changement.

Ministre de l’environnement (1992-1993), déléguée à l’Enseignement scolaire (1997-2000) et déléguée à la Famille, à l’Enfance et aux Personnes handicapées (2000-2006), Ségolène est aujourd’hui présidente de la région Poitou-Charentes et vice-présidente de la BPI.

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