De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ségolène Royal est actuellement soupçonnée d’avoir commis des dérapages dans la gestion des comptes de la région Poitou-Charentes lorsqu’elle en était la présidente du Conseil régional, de 2004 à 2014. En février dernier, la Capeb, un syndicat viennois des artisans du bâtiment a envoyé une lettre à Alain Rousset, le nouveau patron socialiste de la région Aquitain-Poitou-Charentes-Limousin pour dénoncer les retards qui ont été accumulés quelques années plus tôt dans le paiement de divers chantiers publics. "Ce n'est pas la première fois qu'on est confronté à des impayés de la région Poitou-Charentes. Cette pratique dure depuis des années, et elle s'est accélérée depuis trois ans environ. Mais les entreprises n'osaient rien dire, de peur de perdre les marchés publics", explique le syndicat. "Ces impayés, c'était une forme de cavalerie", a de son côté dénoncé auprès du Point Olivier Chartier, le président LR de la commission des finances de la nouvelle région. Ancien opposant de Ségolène Royal, il assure même que sous la présidence de cette dernière, ses équipes repoussaient à partir de l'automne le paiement des factures afin de ne pas alourdir la dette en cours.
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Des prêts toxiquesOutre ces impayés, le syndicat dénonce aussi la contraction de prêts dits toxiques. "Certes, la dette de la région reste mesurée (457 millions d'euros fin 2015, soit 214 euros par habitant, ce qui est très raisonnable). Mais, sur cette somme, 130 millions seraient, selon Alain Rousset, des prêts dits ‘structurés’, c'est-à-dire toxiques", rapporte l’hebdomadaire. "Un document comptable de la région révèle par ailleurs que plusieurs emprunts de 15 à 20 millions d'euros étaient notés 6F, soit la pire note possible. Ils étaient donc les plus toxiques, les plus risqués, à ce titre interdits de commercialisation à partir de 2009", écrit encore Le Point.
Une formule de crédit-bailLa Capeb pointe par ailleurs la mise en place d’une formule de crédit-bail en 2011 pour "limiter l’endettement" de la région ou encore, les participations de la région dans diverses entreprises de cru dont plusieurs ont depuis mis la clé sous la porte. Autant de curiosités qui ont récemment conduit à l’ouverture d’un audit sur les comptes de la région pendant la présidence de l’actuelle ministre.
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