Bruno Rejony avait 52 ans et était cheminot à la SNCF. Le soir du 24 décembre, il s'est suicidé en se jetant du TGV qu'il conduisait, créant une immense pagaille sur le réseau et privant des milliers de...
Nicolas Sarkozy a proposé cette semaine que "les concessionnaires d’autoroute aient la charge de la sécurité", et non plus les forces de l’ordre comme il en est d’usage. Plagiat ou hasard ? Deux jours plus tard, le gouvernement a repris exactement la même proposition, a repéré Le Lab d’Europe 1.
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Selon Emmanuel Barbe, le délégué interministériel à la sécurité routière, cette mesure permettrait d’effectuer des économies. "Aujourd'hui nous avons dans les voitures deux policiers ou deux gendarmes qui sont des gens très qualifiés (...), nous pensons qu'il y a une meilleure utilisation à faire de ces ressources-là", a-t-il expliqué jeudi sur France Bleu, assurant qu’il s’agissait d’une "mesure de bon sens".
Les syndicats s'opposent à cette proposition
De son côté, le patron des Républicains avait insisté, deux jours plus tôt, sur l’externalisation de cette procédure en proposant aux employés de "constater les infractions" liées à la vitesse et "de transmettre ces constats à l’autorité de police, administrative ou pénale".
Les syndicats de police se sont, eux, fortement opposés à cette initiative. "Nous sommes absolument ouverts à un débat sur les conditions liées aux missions de la police, mais la sécurité routière et le respect du code de la route ne peuvent être confiés à personne d'autre qu'à la police", a assuré à Metronews Nicolas Comte, le secrétaire général du syndicat SGP Police-FO. Même son de cloche pour Patrice Ribeiro, le patron du syndicat Synergie Officiers, qui a estimé que ce type de mission relevait "du domaine régalien".
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