Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Nicolas Sarkozy a proposé cette semaine que "les concessionnaires d’autoroute aient la charge de la sécurité", et non plus les forces de l’ordre comme il en est d’usage. Plagiat ou hasard ? Deux jours plus tard, le gouvernement a repris exactement la même proposition, a repéré Le Lab d’Europe 1.
A lire aussi- Nicolas Sarkozy dit avoir tenu toutes ses promesses électorales, vraiment ?
Selon Emmanuel Barbe, le délégué interministériel à la sécurité routière, cette mesure permettrait d’effectuer des économies. "Aujourd'hui nous avons dans les voitures deux policiers ou deux gendarmes qui sont des gens très qualifiés (...), nous pensons qu'il y a une meilleure utilisation à faire de ces ressources-là", a-t-il expliqué jeudi sur France Bleu, assurant qu’il s’agissait d’une "mesure de bon sens".
Les syndicats s'opposent à cette proposition
De son côté, le patron des Républicains avait insisté, deux jours plus tôt, sur l’externalisation de cette procédure en proposant aux employés de "constater les infractions" liées à la vitesse et "de transmettre ces constats à l’autorité de police, administrative ou pénale".
Les syndicats de police se sont, eux, fortement opposés à cette initiative. "Nous sommes absolument ouverts à un débat sur les conditions liées aux missions de la police, mais la sécurité routière et le respect du code de la route ne peuvent être confiés à personne d'autre qu'à la police", a assuré à Metronews Nicolas Comte, le secrétaire général du syndicat SGP Police-FO. Même son de cloche pour Patrice Ribeiro, le patron du syndicat Synergie Officiers, qui a estimé que ce type de mission relevait "du domaine régalien".
En vidéo sur le même thème- Sarkozy à Hollande: " 'Moi je', écoute bien"