De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La mise en examen de Nicolas Sarkozy est dans tous les esprits ce vendredi. L’ancien chef de l’Etat est en effet soupçonné d’abus de faiblesse sur la personne de Liliane Bettencourt, l’héritière du groupe L’Oréal, et cela ne laisse personne indifférent à droite comme à gauche. Mais les stratégies mises en place diffèrent quelque peu. Ainsi, l’UMP a dénoncé "un acharnement judiciaire" tandis que le PS a choisi d’opter pour la discrétion.
"Un acharnement contre Nicolas Sarkozy"
Pour Jean-François Copé, Nicolas Sarkozy serait actuellement dans "l’incompréhension" la plus totale. "J'ai eu Nicolas Sarkozy au téléphone et nous en avons parlé ensemble hier soir", a déclaré le président de l’UMP sur France 2. "Comme vous pouvez l'imaginer il est lui-même dans le même état d'esprit d'incompréhension", a par ailleurs ajouté le député-maire de Meaux qui venait d'expliquer longuement être lui même dans une totale incompréhension après la mise en examen de l'ex-président dans l'affaire Bettencourt.
Et alors que la mise en examen de Nicolas Sarkozy pourrait le disqualifier pour l’élection présidentielle de 2017, le député Lionel Luca n’a pas hésité a posté un tweet accusateur. Selon lui "la seule chance de FH (François Hollande) en 2017, c’est d’éliminer par tous les moyens la possibilité d’une candidature du seul adversaire qui peut le battre".
D’autres membres de l’UMP ont, quant à eux, fait le rapprochement avec la récente démission de Jérôme Cahuzac. Le député Christian Estrosi a ainsi souligné que la décision du juge Gentil intervient "48 heures après la mise en cause d’un ministre socialiste (…) sans doute pour faire compensation". Valérie Debord, la déléguée générale adjointe de l’UMP a, de son côté, éstimé au micro de BFM TV qu’il y avait un véritable "acharnement contre Nicolas Sarkozy".
"On peut défendre la présomption d'innocence sans dénigrer la justice"
Et si la droite ne manque pas de s’insurger contre la mise en examen de son champion, la gauche, elle, préfère en dire le moins possible. Face à la déferlante de réactions de l’UMP, l’Elysée a en effet choisi de ne faire aucun commentaire. Le porte-parole du PS, David Assouline a toutefois considéré que ce qui arrive actuellement à Nicolas Sarkozy "est grave pour un ancien président de la République" avant d’appeler au respect de la présomption d’innocence. Le député PS Olivier Faure a, quant à lui, écrit sur Twitter : "On peut défendre la présomption d'innocence sans dénigrer la justice".