La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Nicolas Sarkozy, candidat en 2017 ? La phrase qui n’en était jusqu’alors qu’au stade de rumeur, perd depuis jeudi soir en crédibilité. La mise en examen de Nicolas Sarkozy à Bordeaux pour abus de faiblesse à l’encontre de Liliane Bettencourt a en effet été accueillie par la droite comme coup de tonnerre. Quelque mois seulement après la guéguerre qui a opposé Jean-François Copé à François Fillon pour la présidence du parti, l’UMP se retrouve une fois encore sous les feux des projecteurs pour une affaire qui ternit son image. Car en plus de remettre en cause l’honnêteté de l’ancien chef de l’Etat, cette récente mise en examen, au terme de cinq ans de procédure, pourrait également l’empêcher de présenter sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Et si les rivaux de de Nicolas Sarkozy au sein même du parti ont de quoi se frotter les mains à cette idée, pour l’heure, les membres du parti semblent vouloir lui témoigner leur soutien.
Un lien avec l’affaire Cahuzac ?
Dès jeudi soir, Christian Estrosi, le maire de Nice a ainsi dénoncé "des méthodes au relent politique évident (…) 48 heures après la mise en cause d’un ministre socialiste sans doute pour faire compensation". Dans un communiqué de l’association des Amis de Nicolas Sarkozy, il a par ailleurs rappelé que l’ancien président de la République "a déjà dit que ces allégations en pleine campagne présidentielle et sans le moindre début d'une preuve relevaient de l'argutie politicienne". Et d’ajouter : "Je réaffirme mon amitié et mon soutien à Nicolas Sarkozy comme le font même si cela dérange les socialistes au pouvoir beaucoup de Français". De son côté, Laurent Wauquiez, le vice-président de l’UMP a déclaré : "Je ne crois pas au hasard du calendrier. Cette mise en examen tombe la semaine où précisément, une information judiciaire est ouverte contre Jérôme Cahuzac. Elle est annoncée dans des conditions juridiques plus que contestables sans que rien n'ait pu la laisser présager. Elle intervient à un moment où tous les sondages le montrent, les Français reportent leur confiance vers Nicolas Sarkozy, par rapport à un François Hollande qui déçoit (...) Je n'aime pas quand la justice donne ainsi le sentiment d'être utilisée à des fins politiques".
"Demander la nullité" de cette mise en examen
Me Thierry Herzog, le conseil de Nicolas Sarkozy a quant à lui, estimé que la décision prise par le juge d’instruction Jean-Michel Gentil est "incohérente sur le plan juridique, et injuste". "Je saisirai en conséquence immédiatement la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Bordeaux pour former un recours et pour demander la nullité, notamment de cette mise en examen", a-t-il également prévenu. Un message qui pourrait bien redonner espoir aux militants qui espèrent le retour du champion de la droite en 2017.