De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Deux fois plus que François Fillon". Tel est le montant que s’apprête à donner chacun des membres de l’association des Amis de Nicolas Sarkozy, soit 2.000 euros par personne, d’après une information du Journal du Dimanche (JDD). Le montant du chèque que la dizaine de membres de ce bureau s’apprête à signer mardi s’élève ainsi à 20.000 euros.
Le parti d’opposition a jusqu’au 31 juillet pour rembourser les 11 millions d’euros qu’il a empruntés pour financer la dernière campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Et les fidèles du champion de la droite comptent bien participer à la grande souscription nationale. Lancée par le président de l’UMP, Jean-François Copé, cette vaste collecte de dons a déjà permis de rassembler plus de 7 millions d’euros mais il ne reste donc que peu de temps au parti pour trouver le reste.
Vers une prolongation du prêt ?
Et alors que Jean-François Copé a déclaré vendredi : "Il nous reste encore 5 jours, 5 petits jours pour trouver les 4 millions d'euros qui nous permettront de rétablir nos comptes et de reprendre pleinement notre combat pour construire l'indispensable alternance au socialisme et à ses errements", le JDD indique qu’une prolongation du prêt du l’UMP devrait être signée en ce début de semaine. Le parti aurait alors jusque fin septembre pour réunir les 11 millions d’euros qu’il doit. Les Amis de Nicolas Sarkozy auraient, quant à eux, prévu de refaire un don à la rentrée, après la réunion de leur association en Gironde.
La gauche appelée à donner
Face à cette situation inédite et au risque de faillite qui plane au-dessus de l’UMP, les cadres ont décidé de prendre le problème à bras-le-corps. Et si Jean-François Copé a été l’instigateur du "Sarkothon", Geoffroy Didier, le vice-secrétaire général de l’UMP a, lui, été jusqu’à demander aux sympathisants de gauche de se mobiliser pour renflouer les caisses du parti d’opposition. "Si j’étais un militant du Parti socialiste, même si je combattais les idées de l’UMP, je donnerais, comme ami de la démocratie", a-t-il expliqué au micro de France Inter.
Nicolas Sarkozy n’aurait pas assez donné
Si tous, sympathisants comme opposants de l’UMP, sont invités à donner pour l’UMP, certains élus UMP reprocheraient à Nicolas Sarkozy de ne pas avoir été très généreux. "Puisqu’il est caution solidaire de l’emprunt, il aurait très bien pu faire un chèque beaucoup plus important à la banque (ndlr : Nicolas Sarkozy a donné 7.500 euros, soit le montant maximal autorisé dans ces circonstances)", se serait en effet interrogé un député, d’après les informations d’Europe 1.