De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Moins de deux jours après les attentats de Paris, le 13 novembre, François Hollande recevait les présidents des partis de l’opposition dans un souci d’unité nationale et pour entendre leurs doléances, comme après les attentas de janvier.
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Le premier d’entre eux fut Nicolas Sarkozy, président des Républicains, accueilli sur le perron par le chef de l’Etat, et ce, alors que la relation entre les deux hommes est loin d’être au beau fixe.
"Les juges m’écoutent du matin au soir, et oublient d’écouter les terroristes"
Si l’on en croit le Canard enchaîné de ce mercredi, Nicolas Sarkozy a profité de sa rencontre avec son successeur pour évoquer les écoutes dont il a fait l’objet. "C’est quand même incroyable que les juges m’écoutent du matin au soir, et oublient d’écouter les terroristes.", aurait-il dit à François Hollande.
Mais ce n’est pas tout, le président des Républicains a aussi glissé un petit message au chef de l’Etat sur deux ministres qui sont dans son viseur. Un dialogue où Nicolas Sarkozy utilise le "tu", car selon l’hebdomadaire satirique, les deux hommes se tutoient en privé. "Tu ne seras pas crédible dans ton combat (contre les terroristes) tant que tu garderas Taubira et tant que tu auras ce matamore de Valls, qui ne fait peur à personne.", aurait-il conseillé.
En privé, le président des Républicains fulminerait contre François Hollande dont la côte de popularité remonte. "Je n'en reviens pas ! Hollande, il y a un mois, il était mort, et le voilà ressuscité." Et il en voudrait même au président qui s'est exprimé la semaine dernière au Congrès de Versailles : "Il aurait pu au moins me dire merci, rappeler que c'est grâce à moi qu'il a pu s'exprimer au Congrès de Versailles, alors qu'il avait critiqué la réforme de la Constitution, que j'ai fait voter en 2008 !"
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