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Matignon sera ouvert ce week-end à l’occasion de la vingtième édition de l’opération "Rendez-vous aux jardins", rappelle Le Parisien. L’occasion pour de nombreux Français de découvrir les trois hectares du domaine privé le plus vaste de la capitale. Certains y verront avec un peu de chance Élisabeth Borne entre deux réunions. Elle échangera peut-être avec les visiteurs, heureux de se retrouver face à la seconde personnalité politique la plus importante de l’Hexagone. Mais pour combien de temps encore?
Élisabeth Borne, récemment "recadrée" par son supérieur, Emmanuel Macron, suite à des propos à l’égard des représentants du Rassemblement National, semble plus que jamais en danger. Des tensions qui durent et qui deviennent incessantes, pourrait fragiliser le lien malgré une confiance très souvent affichée par le président de la République : "Je veux lui redire toute ma confiance", comme il le rappelait une nouvelle fois au lendemain de cette nouvelle polémique, selon Le Parisien.
Élisabeth Borne : la principale menacée ?
Plus que jamais fragilisée, la cheffe du gouvernement est néanmoins souvent confortée par l’exécutif. De plus, il semble difficile d’imaginer son éjection de Matignon dans les prochains jours. Après la période mouvementée de la réforme des retraites, Emmanuel Macron avait pris la parole pour définir les grands chantiers à mener dans les 100 jours suivants, promettant de faire un premier bilan à l'occasion du 14 juillet. La feuille de route qu’elle s’est vue confiée constitue également une sorte de contrat prolongé en sa faveur. Mais ensuite ? C’est la grande inconnue qui entoure le statut de la Première ministre.
Et les autres dans tout ça ?
Nombreuses sont les rumeurs de remaniement concernant plusieurs ministres. Outre Élisabeth Borne, Gérald Darmanin, un temps fragilisé, à repris du poil de la bête depuis, même s’il s’est récemment fait remarquer pour un désaccord avec son camarade des Comptes publics, Gabriel Attal. Par ailleurs, certains ministres resteront en première ligne, comme Bruno Le Maire, Éric Dupont-Moretti ou encore Olivier Véran.
Un domaine ministériel parait plus fragile que d’autres : l’éducation. Un temps incarnée par Jean-Michel Blanquer, sa succession est plus que jamais fragilisée. Dans une période scolaire marquée par le harcèlement scolaire, les difficultés d’insertion en études supérieures ou encore le mécontentement des professionnels de l’enseignement, Pap Ndiaye semble être désigné comme le maillon faible. "On n’en est plus à déclencher un signal d’alarme, on pose la question d’un danger majeur pour notre système éducatif", s’attriste Frédéric Marchand, secrétaire général de l’Unsa éducation.
"Nous avons la tronche d’un gouvernement en fin de course"
Un changement de rapport pour bientôt ? Les diverses déclarations des proches de l’exécutif et du gouvernement semblent faire état d’un constat amer. Une récente phrase d’un "pilier" de l’exécutif résume l’idée : "Nous avons la tronche d’un gouvernement en fin de course". Comme une voiture qui connaît des soucis mécaniques et que l'on envoit au garage pour qu'elle reprenne toute sa splendeur d'auparavant.
Et pourtant, la séquence sur la réforme des retraites s’alliait à de potentiels changements radicaux au sein du gouvernement. Malgré tout, rien n’a changé, et cela ne semble pas tellement à l’ordre du jour. Le bilan des 100 jours à l’occasion de la fête nationale renforcera-t-il l’idée d’un remaniement afin de redonner un souffle à la politique macronienne ?