La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
C’est un Manuel Valls visiblement très remonté qui était interrogé ce mercredi matin sur BFMtv/RMC, quatre jours après le premier tour des élections régionales qui a mis le FN en tête.
"Bon sang, quand même ! Ces valeurs de la République, elles ont été plébiscitées au mois de janvier, on a brandi le drapeau français, on a chanté la Marseillaise après les attentats du 13 novembre, a-t-il déclaré au micro de Jean-Jacques Bourdin. Vous pensez un seul instant que pour la France, pour l'Europe et pour le monde, la solution c'est l'extrême droite, des idées d'exclusion, celles qui montrent du doigt en permanence ?"
"C’est le combat d’une vie"
Et quand on lui demande s’il compte remettre sa démission en cas de victoire du FN dans une ou plusieurs régions à l’issue du second tour, dimanche, Manuel Valls a répondu "Non !". "Parce que le combat, c’est le combat d’une vie.", a-t-il déclaré avant d’ajouter : "J’espère d’abord que nous gagnerons ce combat. Moi je suis un combattant."
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Pour l’instant, les demandes publiques de démission à l’égard de Manuel Valls sont très limitées au Front national. Il n’y a pour l'heure que Louis Aliot, tête de liste du parti en Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, qui l’ait fait : "Ces gens-là [au gouvernement] aujourd'hui sont détestés, plus personne ne veut les voir. Je ne vois pas d'autre issue à Manuel Valls que celle de la démission au lendemain du deuxième tour de ces élections régionales."
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