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Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron partagent-ils une vision commune des réformes à mener pour redresser l’économie française ? C’est ce que suggère l’Obs dans un article paru cette semaine et intitulé "Fiscalité, droit du travail, budget… Quand Sarkozy fait du Macron". Le magazine a mis en avant leurs nombreuses convergences.
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Ainsi, l’ancien président la République propose que les entreprises puissent s’acquitter des 35 heures si un accord est passé dans l’entreprise. Une idée que partagerait le ministre de l’Economie même s’il ne l’a jamais clairement évoquée. Celui-ci a pourtant critiqué "une trop grande rigidité dans la définition horaire" et a réfuté le fait que "la France pourrait aller mieux en travaillant moins".
Les deux hommes ont les mêmes solutions pour réduire le déficit public
De plus, les deux hommes voudraient tous deux réformer la fonction publique. Emmanuel Macron a récemment déclenché une polémique en affirmant que le statut des fonctionnaires "n’est plus adapté au monde réel" lors d’un débat organisé par le think tank En temps réel. Le président des Républicains, lui, voudrait arrêter de remplacer près d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite et a déclaré que "dans la fonction publique, on travaille souvent moins que 35 heures". Lorsque la polémique suite aux propos du ministre de l'Economie s'était déclenchée, Nicolas Sarkozy l'avait même invité à rejoindre ses rangs "s'il pense ce qu'il dit".
Aussi, Nicolas Sarkozy n’exclut pas d’augmenter l’âge du départ à la retraite et parle de reprendre en main l’assurance-chômage. Le but ? Réduire les déficits publics. Emmanuel Macron serait, une nouvelle fois, sur la même ligne lorsqu’il affirme que "la question du montant et de la durée de l’indemnisation du chômage doit être posée".
Les deux hommes s’inspireraient du même rapport
Enfin, selon l’Obs, les deux hommes s’inspireraient du rapport Combrexelles afin de réformer le marché du travail. Pour "clarifier et élargir le champ de négociation sociale dans les domaines des conditions de travail, du temps de travail, de l’emploi et des salaires", il faut donner "la priorité à l’accord d’entreprises", détaille notamment ce rapport. Une conclusion qui devrait être reprise dans le cadre d’un texte appelé "Macron II", mais qui est également soutenue par l’ancien chef de l’Etat quand celui-ci affirme que la négociation doit d’abord "se dérouler dans les entreprises, plutôt qu’au niveau de la branche ou du confédéral".
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