De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un soutien auquel la ministre ne s’attendait certainement pas. Alors qu’elle est sous le feu des critiques depuis samedi pour n’avoir pas chanté la Marseillaise pendant la cérémonie de commémoration de l’abolition de l’esclavage, Christiane Taubira a reçu lundi le soutien d’un élu de l’opposition. Le sénateur UMP Jean-René Lecerf a en effet confié dans les colonnes de Libération qu’il était "d’accord à 90%" avec le texte proposé par la garde des Sceaux dans le cadre de la réforme pénale.
"On a fait un procès en sorcellerie à Christiane Taubira, mais au fond cette loi aurait pu être portée par Rachida Dati ou Michèle Alliot-Marie (toutes deux anciennes ministres UMP de la Justice sous Nicolas Sarkozy, ndlr)", a estimé l’élu.
L’élu UMP est prêt à "aider au vote de ce texte"
Battu en mars dernier par Martine Aubry dans la course à la mairie de Lille (Nord), Jean-René Lecerf a poursuivi son plaidoyer en abordant le problème de la récidive. Et alors que la majorité souhaite créer une nouvelle peine de probation dite "contrainte pénale" pour les délits passibles de 5 ans d’incarcération maximum et mettre en place l’individualisation des peines, l’élu de l’opposition s'est prononcé pour.
"La peine, c’est bien sûr l’indemnisation de la victime, mais c’est aussi tenter de préparer une vie exempte de récidive", a-t-il fait valoir. Selon lui, "présenter cette loi comme laxiste, c’est de la folie furieuse. Il est tellement facile de dire ‘laxisme’ en espérant toucher des électeurs égarés vers les extrêmes".
Fort d’apporter son soutien à Christiane Taubira, le sénateur UMP a même annoncé qu’il était prêt à "aider au vote de ce texte".