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Ce mardi 7 mars a vu l’une des plus importantes mobilisations interprofessionnelles contre la réforme des retraites depuis le début du conflit social : 3,5 millions de manifestants ont foulé les pavés à travers tout l’Hexagone d’après le chiffres de la CGT. Selon le ministère de l’Intérieur, ils étaient 1,8 million, comme le rapportent nos confrères du Monde. Outre les cortèges s’étant emparés des artères de nombreuses villes de France, des actions de blocage ont également été recensées : ronds-points occupés, blocages d’expéditions de carburants ou encore coupures d’électricité étaient de la partie.
Les grèves dans plusieurs secteurs ont été reconduites, notamment celui des transports. Le lendemain, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, a été l’occasion de poursuivre les manifestations, mettant l’accent sur les conséquences rétrogrades de la réforme sur la précarité des femmes dans le monde du travail.
Réforme des retraites : la rue se fait entendre et l’exécutif ne bronche pas
Face à un mouvement social prenant de plus en plus d’ampleur, la stratégie de l’exécutif reste de marbre : ni le président Emmanuel Macron, ni la Première ministre Elisabeth Borne ne se sont prononcés à l’issue de la journée charnière qu’était la mobilisation historique du 7 mars. L’objectif des syndicats est très clair : la grève jusqu’au retrait total de la réforme. Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, s’est adressé au gouvernement peu avant le départ du cortège ce mardi 7 mars : "On ne peut pas être sourd face à ce mouvement social", a-t-il dit selon nos confrères d’Ouest-France.
En parallèle des mobilisations, ce mercredi 8 mars au soir, le fameux article 7 portant sur le recul de l’âge légal de départ à la retraite était adopté par le Sénat. Le vote des sénateurs Républicains a été, sans surprise, le levier permettant à la majorité de l’emporter. Il reste donc 4 jours aux sénateurs pour examiner et adopter les 13 articles restants. Une nouvelle journée de mobilisation a été annoncée par l’intersyndicale pour ce samedi 11 mars, et une autre encore pour le 15 du mois, date de tenue de la commission mixte paritaire.
Ci-dessous, vous pouvez retrouver la liste de toutes les communications faites par les membres de l’exécutif ayant été qualifiées de, au mieux, peu claires et induisant en erreur ou, au pire, mensongères.