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Serait-ce de la phobie administrative ? Ce virus qui semble se répandre chez quelques politiques ? Quoi qu’il en soit, Marine Le Pen doit toujours 3000 euros aux avocats qu’elle a sollicités en 2013 suite au retrait de son permis l’année précédente rapporte ce mercredi Le Canard Enchaîné (repéré par Le Scan). En effet, un passage au feu rouge lui avait alors coûté son carnet rose.
Non pas que l’infraction constatée par les fonctionnaires de police soit particulièrement grave, mais parce qu’elle avait déjà perdu l’essentiel de ses points, notamment à cause de plusieurs excès de vitesse.
Ainsi, l'hebdomadaire satirique raconte que Marine Le Pen a engagé en janvier 2013 une procédure judiciaire pour contester le retrait (toujours en cours par ailleurs). Pour cela, c’est le cabinet parisien Dufour et Associés qui a été sollicité et qui s’est chargé de suivre le dossier.
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Problème : les avocats n’ont jamais été payés. Ces derniers ont alors saisi le bâtonnier de Paris pour réclamer leur dû.
Convoquée une première fois en mai dernier, Marine Le Pen n’aurait pas honoré le rendez-vous préférant envoyer un courrier au bâtonnier en juillet. Selon Le Canard Enchaîné, la présidente du FN considère dans sa missive qu’elle n’est plus obligée de régler les honoraires dans la mesure où l’avocat avec qui elle traitait a quitté ledit cabinet.
Une vaine tentative puisque le bâtonnier n’a pas du tout été sensible à cet argument et exige depuis le 19 septembre le remboursement intégral de cette dette auprès du cabinet.
Marine Le Pen s’était récemment exprimée sur la "suppression des radars". Quand on voit ce que ça lui coûte, on comprend mieux.
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