De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
On ne sait plus sur quel pied danser. Les messages contradictoires se multiplient une nouvelle fois au sommet de l’Etat, alors que le coronavirus Covid-19 semble reprendre de l’ampleur dans l’Hexagone. Le nombre de nouveaux cas enregistré chaque jour est en hausse par rapport à la semaine dernière et se situe désormais aux alentours des 20 000 contaminations. Dans son dernier bulletin, Santé Publique France alerte aussi sur la présence des variants, qui représentent désormais 50% des contaminations dans de nombreux départements…
Covid-19 : tout faire pour retarder le confinement
L’exécutif a donc changé une nouvelle fois son fusil d’épaule et veut miser sur les confinements territoriaux, voulant à tout prix éviter une nouvelle mise sous cloche à l’échelle nationale. Le Premier ministre Jean Castex a déclaré jeudi 25 février qu’il fallait tout mettre en œuvre pour "retarder" un confinement généralisé, avant de changer de ton sur Twitter quelques jours plus tard. Il a posté un message samedi 27 février précisant que "la question n’est pas d’être pour ou contre le confinement mais de tout faire pour l’éviter". Repousser l'échéance ou tout faire pour l'éviter ?
Eviter un reconfinement national est bien le mot d’ordre à l’Elysée et Matignon s’est mis au diapason. Lors de leur conférence de presse commune, Olivier Véran et Jean Castex ont souligné que l’objectif était désormais de "gagner du temps". "Chaque jour que nous gagnons est un jour qui nous approche des périodes climatiques dont on sait qu’elles sont moins propices à la circulation du virus", a déclaré le ministre de la Santé, cité par Ouest-France. Selon le quotidien local, le gouvernement mise sur un recul de l’épidémie d’ici le mois de mai et la hausse des températures. Il doit donc contrôler la circulation du virus d’ici là et pourrait reconfiner en cas d’échec. On fait le point.
Covid-19 : "Il faut tenir 60 jours"
La météo joue un rôle dans la propagation du coronavirus, les scientifiques en sont quasiment certains. Cité par Ouest-France, un conseiller d’Emmanuel Macron expliquait jeudi 25 février : "Cinq jour de temps sec, à plus de 20°C, font baisser la circulation du virus. Il faut tenir 60 jours". Le plan du gouvernement, selon le quotidien local, serait donc de tenir jusqu’au début du mois de mai et les premières journées du printemps, en prenant des mesures très localisées où elles sont nécessaires. Les restrictions décidées à Dunkerque et son agglomération, ainsi que dans 63 communes des Alpes-Maritimes pourraient servir d’exemple. Il faudrait aussi transférer des malades d’une région à une autre afin de faire baisser la tension hospitalière dans les parties du territoire les plus touchées. Si le scénario est prêt, tout va se jouer dans les prochains jours et nous ne sommes pas à l’abri que le scénario du printemps 2020 se rejoue une deuxième fois… C'est alors un autre scénario qui entrerait en jeu.
Covid-19 : un confinement de cinq semaines en cas d'échec ?
Le pays va-t-il pouvoir tenir face au Covid ? Le pari du gouvernement pourrait ne pas être gagnant, notamment à cause de la circulation des variants, mais il a tout prévu. Comme l’explique Ouest-France, "si le pays était à nouveau submergé, la décision d’un troisième confinement sera prise". Il durerait alors cinq semaines, jusqu’au mois de mai. On sait désormais que la circulation de l’épidémie ne baisse pas assez en dessous de ce laps de temps. Si Emmanuel Macron et Jean Castex veulent à tout prix éviter ce scénario, le plan est déjà sur la table. Les prochains jours, jusqu’au milieu du mois de mars, seront décisifs.