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Depuis son arrivée en tant que ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal ne s'est pas fait que des amis parmi ses collègues.
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Laurent Fabius

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Dernier en date : Laurent Fabius, le ministre des Affaires Etrangères. Celui-ci doit présider prochainement le COP 21 – la réunion internationale sur le climat, à Paris – et mène actuellement des négociations multilatérales en vue de l’évènement. Ségolène Royal, qui voulait en être la coprésidente, en a été écartée. Du coup, elle en a profité pour régler ses comptes dans une interview au Monde en déclarant que les négociations à l’ONU (dont Laurent Fabius est en charge) étaient "du folklore".

Manuel Valls

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Plusieurs fois, Ségolène Royal a dû être rappelée à l’ordre par le Premier ministre pour ses positions iconoclastes à l’intérieur du gouvernement. Une fois concernant la hausse des tarifs de la SNCF ou du prix du gaz, une autre sur les sociétés d’autoroutes, ou encore s’agissant de la date de réduction de la part du nucléaire. Dernière embrouillamini en date, le projet d’extension du site de Rolland Garos. Le Premier ministre avait donné raison à la Fédération française de tennis et à Anne Hidalgo, la maire de Paris, contre sa ministre de l’Ecologie sur le projet de modernisation du stade de Roland-Garros à Paris.

Vidéo du jour

Claude Bartolone

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En octobre 2014, interviewée sur BFMtv, Ségolène Royal répondait à un journaliste qui citait un passage du livre de Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale : "Je me suis rendu compte que même si elle leur avait déclamé les pages jaunes, elle aurait eu le même succès, ce fut un moment assez inédit d'une incarnation sans message".

"Il a dit ça ? Le machisme n'est pas mort", a-t-elle rétorqué, faisant également remarqué que Claude Bartolone faisait partie de ceux qui ne l’avaient pas aidé pendant la campagne présidentielle de 2007.

Anne Hidalgo

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Lorsqu’Anne Hidalgo, le maire de Paris, demande au gouvernement la possibilité d’instaurer la circulation internée pour faire face au pic de pollution, la réponse de Ségolène Royal a été cinglante. "Il ne faut pas prendre de décision intempestive (…). Nous prendrons les décisions qui s’imposent si nous devons protéger la santé publique. C’est vrai qu’il faut que la ville de Paris agisse de façon beaucoup plus déterminée. Parce qu’il y a beaucoup d’annonces et on ne voit pas beaucoup de changements.", lâcha-t-elle.

Cécile Duflot

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Toujours sur les questions d’environnement, Ségolène Royal a eu une prise de bec avec Cécile Duflot, ancien ministre du Logement, qui avait critiqué l’action de l’exécutif en matière d’écologie. En réponse, le ministre de l’Ecologie avait publié une série de tweets s’en prenant à chaque fois à l’"injuste polémique de Cécile Duflot".

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