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Faire d’une pierre deux coups. Marion Maréchal-Le Pen, député FN du Vaucluse, a su utiliser à bon escient cette formule ce mercredi lors d’une interview pour Sud Radio.
Invitée à s’exprimer sur le voyage polémique de Manuel Valls, samedi dernier pour assister à la finale de la Ligue des champions dans un avion privé de la République, la candidate FN en PACA a réussi à égratigner son rival dans la région, Christian Estrosi, le maire Républicains de Nice.
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Le journaliste commence par lui demander si le Premier ministre doit rembourser ce trajet. Mais Marion Maréchal-Le Pen ne veut pas rentrer dans la polémique et estime qu’il y a "des choses beaucoup plus graves à reprocher à Manuel Valls" comme le vote en première lecture au Sénat du projet de loi sur le renseignement.
Le trajet en jet de Christian Estrosi, ministre, à 138 000 euros
Relancée par son interlocuteur sur la polémique du trajet du Premier ministre et s’il devait démissionner, la benjamine de l’Assemblée a répondu : "Je ne pense pas car très honnêtement, si on commence à aller là-dedans, tout le monde devra démissionner parce que ça fait très longtemps, excusez que la présidence normale et les ministres normaux ont failli dans leurs engagement d'exemplarité."
Le journaliste de Sud Radio répond ensuite lui-même à sa question, regrettant que les politiques soient "peut-être un peu hors sol". C’est alors que Marion Maréchal-Le Pen lui répond : "Vous voulez qu'on aille dans ce sens-là, on va rentrer là-dedans, il n'y a aucun de souci. Dans ce cas-là je vais faire de la bonne politique politicienne. C'est vrai que c'est scandaleux maisChristian Estrosi, quand il était ministre, a utilisé un aller-retour à 138 000 euros dans un jet privé. Et c'était aussi scandaleux, je suis d'accord avec vous, et il aurait dû démissionner."
L’affaire remonte à 2008, le Canard enchaîné avait révélé la dépense faramineuse (138 000 euros) de Christian Estrosi, alors secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, pour un trajet en jet privé pour relier Washington à Paris. L’actuel maire de Nice s’était alors défendu : "Si on m'avait soumis ce devis, je ne l'aurais pas accepté, je souhaite présenter toutes mes excuses parce que ça ne fait pas partie de mes pratiques".
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