De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
En ce jeudi 15 décembre, le Sénat, à majorité de droite, a rejeté le texte de projet de loi de finances pour 2023. S’en est promptement suivi l’engagement de la responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale par la Première ministre Elisabeth Borne, comme le rapportent nos confrères du Monde. On a donc assisté au 10e 49.3 du deuxième mandat du président Macron…
L’opposition s’est insurgée et la NUPES a, comme les fois précédentes, immédiatement déposé une mention de censure contre le gouvernement Borne. Motion de censure qui sera débattue dans les prochains jours. Le ministre des Comptes Publics Gabriel Attal s’est félicité du fait que les députés aient "noués un véritable dialogue" autours de ce texte, tout en justifiant le recours à l’outil constitutionnel tant décrié par le fait que "nous ne pouvons imaginer la sixième puissance mondiale affronter 2023 les poches vides sans budget".
Projet de loi finance 2023 : le texte "réputé adopté" le sera certainement
La plupart des groupes siégeant au Sénat se lamentent de ce recours au 49.3. Et pour cause : selon eux, la grande majorité des amendements ont été balayés par l’exécutif. Compte tenu de la déposition de la motion de censure, on dit que le projet de loi est pour l’instant "réputé adopté". Il ne le sera donc pas si l’Assemblée vote en faveur de la motion. Jusque-là, ces initiatives de l’opposition n’ont fait qu’échouer.
Le facteur déterminant sera la stratégie des députés du parti Les Républicains, qui ne se sont jusqu’alors jamais rangés du côté de la Nupes et du Rassemblement national dans le cadre d’une censure du gouvernement.La version du texte adoptée par 49.3 sera donc très probablement celle qui entrera en vigueur.
Retrouvez donc ci-dessous les principales mesures que contient ce texte, d’après le site du gouvernement.