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Le 17e président de L’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours a fêté ses 100 ans en septembre 2024. Voici son portrait.
Souvent utilisé dans l'extraction d'huiles, l’hexane est un solvant à base d'hydrocarbures dont les résidus peuvent se retrouver dans nos assiettes en raison de procédés industriels.
AFPS'il est bien un point sur lequel ils s'accordent tous, c'est la probité. Les Françaises et les Français âgés de cinquante ans ou plus exigent du prochain président qu'il soit honnête - ou, au moins, qu'il n'ai jamais été condamné "dans l'exercice de ses fonctions". C'est d'ailleurs un point qui compte davantage pour eux que pour le reste de la population puisque, nous apprend l'Ifop, ils sont 94% (97%, dans le cas des plus de 65 ans) à y prêter une importance toute particulière, contre 92% pour le reste des électeurs. Des chiffres importants, qui reposent sur la base d'un sondage réalisé en exclusivité pour Planet et portant sur un échantillon de 1012 personnes, dont 502 étaient âgées de 50 ans ou plus (méthode des quotas).
Cependant, c'est loin d'être le seul élément à prendre en compte dès lors que l'on espère brosser le portrait de leur candidat idéal. Ainsi, les cinquante ans et plus veulent d'un individu relativement âgé ; a minima pas moins qu'eux. Sur la tranche de 50-64 ans, l'âge privilégié pour le prochain hôte de l'Elysée est celui de 52 ans - le même que Nicolas Sarkozy au moment de son élection, donc. Passé 65 ans, on attend quelqu'un avec un peu plus de bouteille et une année en plus. Déjà, le contraste avec le reste de l'électorat est marqué. A titre de comparaison, les 18-24 ans veulent un candidat soufflant ses 35 bougies.
Emmanuel Macron, qui fêtait récemment ses 43 ans, apparaît alors un peu jeune pour représenter les électeurs parmi les plus âgés. Et c'est loin d'être le seul critère que le président peine à cocher…
Le candidat de rêve, d'ailleurs, pourrait s'avérer être une candidate, poursuit l'Ifop. Pour l'essentiel, les 50 ans et plus se disent ouverts à cette possibilité puisque 59% d'entre eux estiment que le genre du prochain chef de l'Etat n'a pas de réelle importance. Seuls 23% des sondés d'au moins cinquante ans disent explicitement souhaiter l'élection d'un homme… Ce qui signifie donc que pour 77% d'entre eux, asseoir une femme à l'Elysée ne constitue pas un soucis. Cependant, passé 65 ans l'électorat se fait plus conservateur et seuls 72% approuvent ce type de scénario.
D'une façon générale, les Françaises et les Français de cinquante au moins préfèrent nettement certains types de parcours à d'autres. Et, à l'évidence, ils sont fatigués de ceux d'Emmanuel Macron…
Voici ce à quoi devrait ressembler un président - ou, au moins, un candidat - digne de ce nom selon eux.
Mais au delà de l'ancrage local ou de la situation maritale, les quinquagénaires et leurs aînés valorisent aussi d'autres qualités non moins primordiales. Découvrez qui ils aimeraient asseoir à l'Élysée !
Pour l'essentiel, les Françaises et les Français âgés d'au moins 50 ans attendent du futur chef de l'Etat qu'il puisse faire valoir une expérience considérable. 83% d'entre eux (88% pour les plus de 65 ans seulement) ne veulent pas élire un individu qui n'aurait pas travaillé au moins une fois pour le secteur privé ; tandis que 71% (75% pour les plus de 65 ans seulement) estiment nécessaire qu'il ait déjà exercé au moins un mandat local. Certains (33% au global des 50 ans et plus, 37% passé 65 ans) souhaitent même qu'il ait déjà été ministre ! Enfin, 60% des quinquagénaires (66% pour les 65 ans +) privilégieront un candidat étant déjà passé par le Sénat ou l'Assemblée nationale.
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Autre critère de choix, loin devant le diplôme par exemple : l'origine sociale. Pour 68% des plus de cinquante ans, le prochain président se doit d'être issu d'une famille "modeste". Ce à quoi adhèrent moins les soixante-cinq ans et plus, puisqu'ils ne sont "que" 65% à y prêter réellement attention.
D'une façon générale, l'électorat âgé s'interroge aussi sur le modèle de vie de l'homme ou de la femme qui gouvernera la nation. Selon un quart d'entre eux environ, il apparaît important qu'il ou elle soit marié(e) (28% contre 25% pour le reste de la population) et il est de bon ton d'avoir des enfants pour 26% des quinquagénaires. Les 65 ans et plus sont plus à cheval sur la question, poursuit l'Ifop : ils sont 35% à souhaiter un président marié et 29% à le vouloir père - ou mère - de famille.
Du reste, ils s'attardent aussi sur sa personnalité supposée, qui s'éloigne considérablement de celle du président de la République aujourd'hui en exercice... Voici ce qu'il faut retenir de leur réponse.
Jupitérien, hyperprésident… Autant de qualificatifs fréquemment utilisés pour décrire le chef de l'Etat et qu'employait déjà BFMTV quelques temps après son accession à la tête de l'Etat. Force est de constater, d'ailleurs, qu'il s'agit là de traits de caractère tranchant radicalement avec la présidence "normale" de François Hollande, que les Françaises et les Français n'ont pas toujours appréciée.
La personnalité d'Emmanuel Macron, elle aussi , a fini par lasser les quinquagénaires comme leurs aînés.
En effet ! Aujourd'hui, ils souhaitent retrouver un président doué d'empathie, indique l'Ifop dans son sondage pour Planet. Et qui se soucie, avant toute chose, de leur santé. Découvrez la liste précise de leurs priorités en suivant ce lien.
Ainsi, ils sont 79% (80%, passé 65 ans) à juger qu'il devrait en priorité s'agir d'une personne "à l'écoute" et 76% à vouloir quelqu'un "capable de se remettre en question". Il doit aussi être dynamique (72% des 50 + et 76% des 65 +), déterminé (70% des 50 +, 73% des 65+), calme et posé (61 % des 50 + et 63 % des 65 +) ou cultivé (59 % des 50 +, 63 % des 65 +). Les plus de cinquante ans ne sont cependant pas d'accord sur sa bienveillance anticipée : 62% des quinquagénaires la préconisent, mais elle n'attire que 54%des plus de soixante-cinq ans.
Une fois ce portrait dressé, il apparaît évident que le chef de l'Etat idéal pour les plus de cinquante ans ne saurait être Emmanuel Macron. Cependant, il demeure leur candidat préféré... faute de mieux !
22% d'entre eux disent encore se projeter sur lui, quand 18% lui préfèrent Marine Le Pen et 12 % envisagent de se retrancher sur Xavier Bertrand. En revanche, les figures des gauches - Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo ou Yannick Jadot - ne dépassent jamais la barre des 10%.
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