Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
A trois ans de la prochaine élection présidentielle, Ségolène Royal sait déjà ce qu’elle a l’intention de faire. Celle qui a perdu la course à l’Elysée en 2007 face à Nicolas Sarkozy l’a même annoncé dimanche. "Ce n’est plus mon timing, ça ne correspond plus à mon engagement ni ce que je me sens capable de faire pour continuer à être utile", a expliqué celle qui est aujourd’hui en charge de l’Ecologie. "La cause de l'environnement continuera à être mon combat, mais pas sous une forme électorale", a-t-elle poursuivi.
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"Il faut savoir arrêter à un moment la politique"Forte d’avoir pu revenir sur le devant de la scène politique en intégrant le gouvernement en mars dernier, Ségolène Royal a également insisté sur l’attrait de ses nouvelles fonctions. La présidentielle de 2017 "n’est pas dans mes perspectives, parce que je suis engagée aujourd’hui dans un chantier majeur qui me passionne", a-t-elle confié. Et celle-ci d’ajouter, comme pour enfoncer le clou et dissiper tout doute quant à ses intentions pour la prochaine course à l’Elysée : "Il faut savoir arrêter à un moment la politique, au sens (de) la politique électorale, et avoir la capacité de la continuer sous d'autres formes d'engagements ; ma forme d'engagement, c'est l'environnement, l'équilibre de la planète. Quand je ne serai plus ministre, c'est dans ce sens-là, plus associatif, que je m'engagerai".
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Les Français ont une meilleure image d’elleUne décision qui devrait contenter une majorité de Français. Seuls 22% souhaiteraient en effet qu’elle brigue l’Elysée une nouvelle fois, selon un sondage Odoxa pour Le Parisien paru dimanche. Notons toutefois que la Dame du Poitou est parvenue à redorer son blason auprès des électeurs. Moins d’un Français sur deux (42%) pense désormais qu’elle est incontrôlable, contre 57% l’an dernier, selon cette même étude.