Pendant la période des fêtes de fin d’année, une nouvelle méthode de fraude particulièrement sournoise émerge : des faux conseillers bancaires qui utilisent WhatsApp pour tromper les Français.
Nicolas Sarkozy a dépensé près de 23 millions d’euros en 2012 pour sa campagne présidentielle. La loi française veut que 47,5% des dépenses soit remboursées au candidat. Or, l’ancien chef de l’Etat a dépassé son budget de 466 118 euros, soit de 2,1% du plafond autorisé. Donc l’argent qui aurait dû lui être remis, ne lui sera pas reversé. Alors que l’UMP devait toucher près de 11 millions d’euros de remboursement le parti ne touchera rien. Ce qui pourrait véritablement le miner.
Le Conseil a publié un communiqué dans lequel il est mentionné que Nicolas Sarkozy devait restituer "au Trésor public l'avance forfaitaire (de 150 000 euros) qui lui a été versée" et "le montant arrêté à 363 615 euros par la commission" des comptes de campagne correspondant au "dépassement du plafond" des dépenses, a indiqué RTL. Mais qui paiera ?
"3 millions d'économies supplémentaire par an"
L’UMP, le parti de Nicolas Sarkozy, devrait payer pour son ancien chef. Seulement, ses membres vont devoir adopter par la suite des mesures drastiques afin d’être prêts pour une nouvelle campagne en 2017. Contacté par RTL l’ancien trésorier de l’UMP, Dominique Dord, a estimé que le parti devrait réaliser près de 3 millions d'euros d'économies supplémentaires par an, "si on veut viser un retour à l'équilibre pour l'année précédant la prochaine élection présidentielle, fin 2016."