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C’est désormais officiel : Bruno Le Maire sera candidat à la présidence de l’UMP. L’ancien ministre de l’Agriculture l’a annoncé ce mercredi matin au micro de BFM TV en ces termes : "Je serai candidat à la présidence de l’UMP (…) pour porter le renouveau que je défends depuis plus de deux ans. Un renouveau politique complet". Fort de cette annonce, l’ex-secrétaire d’Etat aux Affaires européennes a poursuivi en expliquant qu’il "faut renouveler le parti, faire la transparence sur les compte". Se défendant de vouloir "être un chef caporal", le député de l’Eure âgé de 45 ans a également assuré vouloir "être une chef qui écoute, qui rassemble, qui consulte (…) un chef attentif". Et celui-ci d’ajouter que sa candidature n’est pas "individuelle, mais collective".
"Tout cela me dégoûte profondément"Quant à la prochaine élection présidentielle qui est déjà sur toutes les lèvres au sein de l’UMP, Bruno Le Maire s’est engagé à organiser une primaire pour désigner le candidat qui représentera le parti en 2017 "parfaitement équitable et transparente". Son objectif : "que chacun souhaitant y concourir puisse le faire librement et dans de bonnes conditions". Et alors que l’UMP tente actuellement de redresser la barre après avoir été affaibli par plusieurs défaites, une guéguerre interne, une menace de faillite et l’affaire Bygmalion, l’ancien ministre de l’Agriculture n’a pas mâché ses mots. Interrogé sur l’affaire des fausses factures à laquelle est mêlé Jean-François Copé, il a lâché : "Tout cela me dégoûte, je veux rompre totalement avec le passé, totalement avec ces habitudes et ces pratique (…) Si je suis candidat à la présidence de l’UMP c’est parce que je veux qu’on jette à la poubelle ces vieilles habitudes qui salissent la politique".
En attendant l’élection du nouveau président de l’UMP en novembre prochain, la direction du parti sera assurée dès le 15 juin (jour de la démission de Jean-François Copé) par un triumvirat composé d’Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon.
A voir sur ce thème : les aveux de Jérôme Lavrilleux, en larme, à propos de l'affaire Bygmalion