Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a-t-il fait un aveu d’échec en annonçant l’organisation d’un référendum sur l’union de la gauche pour les prochaines élections régionales de décembre ?
En effet, le Parti socialiste apparaît de plus en plus isolé à l’approche de ces élections, aussi Jean-Christophe Cambadélis veut-il sonder le "peuple de gauche" pour savoir s’il est favorable à l’unité entre socialistes et les autres forces de gauche pour les prochains scrutins.
D’aucuns diront que c’est un acte désespéré pour contraindre les autre formations de gauche à s’allier au PS si le "peuple de gauche" le demandait à l’issue du référendum. Mais pour l’instant, Jean-Luc Mélenchon et Cécile Duflot ont refusé cette main tendue…
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Divisions, abandon du Front républicain…
La division des voix de gauche est donc redoutée au Parti socialiste, principale force de gauche, qui dirige 19 régions (22 avec les divers gauche) sur 25. Contrairement au Front national, et à l’alliance Les Républicains-UDI, le PS ne pourra pas compter au premier tour sur le soutien d’Europe-Ecologie-Les Verts (EELV), pourtant son allié au gouvernement. Les communistes et partis anticapitalistes ne feront eux aussi pas alliance avec le Parti socialiste. Quant à l’Etat-major du Front de gauche, il réfléchit encore à la stratégie à tenir.
Pour le second tour, le Parti socialiste se retrouve en quelque sorte pieds et poings liés de son propre chef après avoir refusé tout idée de "Front Républicain" avec la droite pour contrer le Front national. En clair, ni Les Républicains ni le Parti socialiste ne se désisteront pour faire front contre le FN, ce qui mènera inexorablement à des triangulaires, presque toujours défavorables au PS.
Des sondages pour le moins défavorables
Enfin, le Parti socialiste a en tête les sondages successifs qui ne sont pas de très bon augure pour ses candidats à trois mois des élections. Le plus symbolique reste la région Ile-de-France qui, depuis 17 ans à gauche, pourrait basculer à droite : Claude Bartolone (PS) obtenant 41 % des voix et Valérie Pécresse (LR) 41 % aussi. Mais dans les régions Centre, Rhône-Alpes et PACA, la droite est donnée en tête, quand ce n’est pas le Front national dans le Nord. Pour l’instant, seul le Sud-Ouest (Aquitaine et Midi-Pyrénées) est favorable à la gauche.
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