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"Le cadre est fixé par le politique, comme par exemple au sein du Conseil de défense qui s'est tenu ce mercredi matin, mais dans ce cadre, Jérôme Salomon a toute autorité sur la cellule de crise", expliquent les équipes de Matignon dans les colonnes des Echos. Le titre national décrit en long en large et en travers le quotidien des individus mobilisés par l'exécutif pour lutter contre la propagation du coronavirus Covid-19. Epidémie qu'Emmanuel Macron juge pourtant "inexorable", rapporte France Info.
C'est au sein du ministère de la Santé que le "centre de crise sanitaire", ainsi que le décrit Les Echos, est installés. Créé le 27 janvier 2020, il rassemble un peu plus de 40 agents issus des directions du 14 avenue Duquesne, tous également professionnels de la santé, mais aussi des ingénieurs et des gestionnaires. Ils travaillent vingt-quatre heures sur vingt-quatre, tous les jours de la semaine.
Jérôme Salomon, le "monsieur coronavirus" du gouvernement, est "Professeur des Universités – Praticien hospitalier" en maladie infectieuses et tropicales à l'hôpital universitaire Raymond Poincaré de Garches, dans les Hauts-de-Seine. Il est également titulaire d'un doctorat d'université et est habilité à diriger les recherche en épidémiologie, indique le ministère dans un communiqué de presse.
Cellule de crise : que font les experts ?
La cellule de crise que dirige Jérôme Salomon, flanqué de deux hommes que Les Echos désigne comme ses "pilotes", a permis de ne pas réveiller la cellule interministérielle de crise (CIC) qui sommeille encore place Beauvau. A en croire Matignon, c'est mieux ainsi : "il y a plus d'outils au ministère de la Santé", expliquent les services du Premier ministre.Parmi les proches conseillers du "monsieur coronavirus" on retrouve notamment Olivier Brahic, sous directeur de la veille et de la sécurité sanitaire, ainsi que son adjoint Clément Lazarus, mais aussi Benoît Ribadeau-Dumas, directeur de cabinet du Premier ministre comme son adjoint Thomas Fatome.
C'est donc Jérôme Salon qui décide des annulations de concerts et, d'une façon générale, des arbitrages à rendre. C'est pourquoi il fait tous les matins un point avec le cabinet du ministre de la Santé. Après d'autres points avec les experts, ils établissent la conduite à suivre avant de tenir un autre point média, dans la soirée aux alentours de 19h.