La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Le camp de l’opposition parviendra t-il à se relever de l’affaire Bygmalion ? Pour Bernard Debré oui, mais à la condition que Nicolas Sarkozy ne revienne pas en politique, ce qui risquerait, selon lui, de "pénaliser" le parti. Aussi, le député UMP estime qu’il "faut couper les branches mortes".
A la question de savoir si Nicolas Sarkozy était vraiment "une branche morte", l’élu de droite n’a pas hésité à confirmer l'expression qu'il venait d'utiliser : "Oui tout à fait, je considère qu'il est en train de pénaliser largement son camp".
Le député parisien rappelle que le Conseil constitutionnel avait sanctionné un "dépassement de 400 et quelques milliers d’euros". Suite à cela, Nicolas Sarkozy avait écrit une lettre ouverte dans Le Figaro, peu "avant les élections municipales où il se plaignait en disant : comment, avec un dépassement aussi mineur et minime, on me demande de rembourser 11 millions ? C'est un peu fort de café si vraiment il a dépassé de 17 millions", a-t-il également déclaré.
"Il y a un problème d'éthique en politique"
Interrogé sur la responsabilité de l’ancien chef d’Etat dans l’affaire des surfacturations à la société Bygmalion, le député a rappelé que "la justice est en cours" et qu’elle doit aller "jusqu’au bout". Toutefois, il a estime que, "si c’est vrai, Nicolas Sarkozy était nécessairement au courant du dépassement" de ses dépenses de campagne.
Le filloniste a insisté sur le fait "qu’il y a un problème d'éthique en politique, on ne peut pas faire tout et n'importe quoi. Il y a des règles, surtout quand on est président de la République".
Vidéo sur le même thème : Bernard Debré : "Bygmalion a géné les plans de Nicolas Sarkozy"