De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les temps sont durs à l’UMP. Même le nouveau dirigeant Alain Juppé, membre du triumvirat provisoire, s’alarme de la situation. "Sauver l'UMP, ce n'est pas gagné. L'UMP est en danger bien entendu, en danger financier et en danger aussi politique avec l’accumulation des scandales", a-t-il déclaré ce lundi à Bordeaux face à la presse. En effet, depuis le début de l’affaire Bygmalion les têtes tombent à l’UMP entrainant le parti vers l’implosion.
"Quand on voit s'accumuler les chiffres, il y a tout lieu de s'interroger", s’inquiète t-il. L’ancien député attend toutefois l’audit des finances de l’UMP, prévu pour juillet, qui permettra d'avoir "une photo précise de la situation actuelle".
S’il est apparu pessimiste en évoquant la crainte de se trouver face à "une faillite annoncée" du parti d'opposition, le maire de Bordeaux espère que l’élection du nouveau dirigeant du parti, en novembre prochain, permettra un "rebond".
Alain Juppé a notamment regretté le déclin actuel d’un parti qui "n'a plus aujourd'hui l'attractivité qu'il a pu avoir il y a quelques années". "Il y a beaucoup à faire pour l'aider à retrouver sa dignité", a-t-il encore déploré.
Une rencontre prévue avec Nicolas Sarkozy
L’ancien Premier ministre a en outre expliqué avoir eu une conversation téléphonique avec Nicolas Sarkozy au sujet de l'UMP. Il a notamment évoqué une rencontre à venir, affirmant qu’ "un coup de téléphone ne règle pas tout". Il a toutefois tenu à souligner qu’il n’avait pas de "conseil à donner Nicolas Sarkozy". Ce dernier pourrait d’ailleurs bien revenir sur le devant de la scène politique la "dernière semaine d’aout", comme l'a affirmé le Journal du Dimanche.