De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le revenu universel
La première étape de la primaire de la gauche va bientôt toucher à sa fin. Ce jeudi soir aura lieu le troisième et dernier débat télévisé entre les sept candidats avant le premier tour de scrutin, dimanche. Vous souhaitez voter pour l'un des candidats lors du premier tour, mais ne savez pas encore pour qui ? Découvrez le positionnement des prétendants concernant diverses propositions phares de la gauche, grâce à Francetv Info qui a fait le point.
Tout d'abord, sur le revenu universel : seuls Benoît Hamon et Jean-Luc Bennahmias sont pour sa mise en place. Manuel Valls est lui pour un "minimum décent" mais sous conditions de ressources et à partir de 18 ans.
La loi Travail
Concernant la loi El Khomri, ou loi Travail, Benoît Hamon et Arnaud Montebourg veulent tout bonnement l'abroger. Vincent Peillon veut lui la réécrire en supprimant certaines dispositions, comme l'inversion de la hiérarchie des normes. Quant aux autres candidats, ils souhaitent la maintenir en l'état, François de Rugy souhaitant cependant l'expérimenter pendant cinq ans avant de se prononcer sur son efficacité.
Interdiction du diesel
Sans surprise, le candidat écologiste de la primaire, François de Rugy, est pour l'interdiction de voitures consommant du diesel d'ici 2025. Il est rejoint par Benoît Hamon, Vincent Peillon et Jean-Luc Bennahmias. Arnaud Montebourg souhaite lui une sortie progressive du diesel. Quant à Manuel Valls, il propose lui de faire converger la fiscalité sur le diesel et celle qui s'applique sur les autres carburants. De son côté, Sylvia Pinel n'a pas émis d'avis public sur cette question.
L'article 49.3
Tous les candidats - même Manuel Valls - veulent supprimer l'article 49.3 de la Constitution (hors textes budgétaires), à l'exception de Sylvia Pinel et de François de Rugy, lequel estime que l'article "peut avoir une utilité".
La légalisation du cannabis
Ils sont quatre à vouloir légaliser le cannabis pour mettre fin à son trafic : Benoît Hamon, Sylvia Pinel, François de Rugy et Jean-Luc Bennahmias. Vincent Peillon souhaite lui ouvrir le débat, contrairement à Manuel Valls et Arnaud Montebourg qui y sont opposés.
La PMA ouverte aux lesbiennes
Tous les candidats, sauf Manuel Valls, sont favorables à l'ouverture de la procréation médicalement assistée pour les couples lesbiens.
Le droit de vote des étrangers
Comme la PMA, Manuel Valls est le seul à être contre l'ouverture du droit de vote aux élections locales pour les étrangers extra-européens. Parmi les pours, Sylvia Pinel se distingue en proposant d'élargir ce droit de vote aux élections nationales.
La part du nucléaire
Manuel Valls, Sylvia Pinel et Arnaud Montebourg estiment que réduire la part du nucléaire dans la production d'électricité n'est pas une priorité. Benoît Hamon, Vincent Peillon et Jean-Luc Bennahmias pensent le contraire et veulent réduire de 75 % à 50 % la part du nucléaire à l'horizon 2025. François de Rugy va plus loin en plaidant pour une sortie totale en 2040.
La règle des 3 % de déficit public
Benoît Hamon, Arnaud Montebourg et Jean-Luc Bennahmias sont pour ne pas respecter l'engagement de contenir les déficits publics en deçà de 3 % du PIB. De l'autre côté, Vincent Peillon, Manuel Valls et Sylvia Pinel estiment que cet engagement est nécessaire. François de Rugy prône lui un respect de cette règle, mais en excluant du calcul les dépenses de défense, car elles sont selon lui "réalisées le plus souvent au bénéfice de l'ensemble des pays de l’Union".
Le service civique obligatoire
Tous les candidats sont pour l'instauration d'un service civique obligatoire, à l'exception de Sylvia Pinel qui souhaite conserver son caractère volontaire. Vincent Peillon ne s'est pas exprimé sur cette question.