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Nadine Morano a provoqué un tollé en déclarant samedi soir sur le plateau d’On n’est pas couché que "la France est un pays de race blanche". Ces propos lui ont non seulement valu de déclencher les foudres des chroniqueurs de l’émission et des internautes mais également celles des membres de son propre clan. Plusieurs ténors des Républicains sont en effet montés au créneau pour dénoncer ses paroles. "La notion de race ne me paraît pas quelque chose d'acceptable", a réagi le maire de Bordeaux, Alain Juppé cité par BFMTV, tandis que Valérie Pécresse, la députée des Yvelines a estimé que c’est un "non-sens de parler de race". Selon Le Figaro, Nicolas Sarkozy, le patron de l’opposition se serait quant à lui déclaré "consterné par l'énorme maladresse de Nadine Morano".
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"Faut-il avoir honte de ce que nous sommes ?"Piquée par les critiques de son patron et de ses collègues, Nadine Morano s’est ensuite exprimée sur Facebook. Lundi soir, l’ancienne ministre s’est ainsi fendue d’un message sur son compte officiel pour dénoncer ce qu’elle appelle une "tempête dans un verre d’eau". Se disant victime d’un véritable "lynchage médiatique" après que ses propos ont été "totalement instrumentalisés", l’eurodéputée a pointé l’attitude de ses "amis politiques" qui, au lieu de la soutenir, se sont comportés en "donneurs de leçons". Et celle-ci d’ajouter, railleuse : "J’aurais aimé que mes amis politiques (…) mettent la même énergie à combattre le salon de la femme musulmane qui s’est tenu à Pontoise et qui prône la régression du droit des femmes en France (…) Faut-il avoir honte de ce que nous sommes ? Gaulliste je suis, gaulliste je resterai !".
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