Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Elisabeth Borne est sur un fil. Après la bataille pour la réforme des retraites, la Première ministre semble particulièrement affaiblie, et son poste est plus que jamais menacé. De plus, dans un article publié par Le Monde le 7 avril dernier, la cheffe du gouvernement n’a pas hésité à prendre ses distances avec Emmanuel Macron.
Elle a ainsi appelé à ne pas "brusquer les choses" et respecter "une période de convalescence" après les nombreuses mobilisations massives organisées partout en France. En adoptant un ton aussi conciliant et une volonté de calmer les choses, ses propos sont ainsi apparus en opposition à ceux tenus par le président de la République lors de son déplacement en Chine qui niait toute "crise démocratique en France", note Challenges.
Elisabeth Borne fragilisée : va-t-elle rester à Matignon ?
Depuis, la Première ministre a assuré "On partage exactement les mêmes objectifs : apaiser le pays et apporter des réponses concrètes et rapides aux Français", cherchant donc à montrer l’unité de l’Exécutif. Mais l’impopularité et la difficulté d’Elisabeth Borne à constituer une majorité sur le texte de la réforme des retraites sème le doute, et l’idée qu’un nouveau locataire de Matignon pourrait bientôt être désigné fait encore son chemin.
Dans les rangs de la majorité certains commencent ainsi à s’imaginer prendre la place de la cheffe du gouvernement. C’est notamment le cas de Gérald Darmanin, actuel ministre de l’Intérieur. "Matignon, il y pense, il en a envie. On sent qu'il s'imagine un destin", déclarait récemment un cadre de la majorité à nos confrères de franceinfo.
Mais un autre profil de droite, et pas des moindres, semble également lorgner sur l’Hôtel Matigon, l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy.
Nicolas Sarkozy Premier ministre : "il en rêve", assure un proche
Homme politique encore très respecté par une partie des électeurs de droite, Nicolas Sarkozy pourrait être un profil plus qu’intéressant pour convaincre une partie des sympathisants Républicains.
L’ancien chef d’Etat rêverait secrètement d’être désigné par Emmanuel Macron, c’est en tout cas ce que confirment plusieurs proches auprès de L’Obs : "Il en rêve, ça transpire de partout". Il faut dire que les deux hommes entretiennent une certaine proximité et déjeunent régulièrement ensemble.
Mais cette ambition de Nicolas Sarkozy de revenir sur le devant de la scène a-t-elle des chances d’aboutir ?
Nicolas Sarkozy Premier ministre : un choix stratégique pour Macron ?
Si Emmanuel Macron a réaffirmé sa confiance à Elisabeth Borne à plusieurs reprises, lors de son allocution du lundi 17 avril, il a exprimé être à la recherche de "coalitions et d’alliances nouvelles". Pour reconquérir la droite, le choix de désigner Nicolas Sarkozy comme Premier ministre pourrait être une idée plus qu’intéressante.
Cependant, cette décision serait loin de faire l’unanimité. "Ce qu'on pourrait éventuellement gagner d'un côté, à droite, on le perdrait dans les rangs de Renaissance. Ce serait, ni plus ni moins, une cohabitation", a ainsi déclaré une figure majeure de la majorité à nos confrères.