De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Elle avait disparu de la scène médiatique. Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre du quinquennat de François Hollande, fait son grand retour en politique ce mardi 4 février, rapporte Le Parisien. Elle a choisi Grenoble afin de soutenir Olivier Noblecourt, ancien membre du Parti socialiste et candidat aux élections municipales de la ville. Ensuite, elle se rendra mercredi 5 février à Lyon afin d’apporter son soutien à Sandrine Runel, candidate pour la mairie face à Gérard Collomb. C’est un retour inattendu pour celle qui a vécu une traversée du désert depuis sa défaite aux élections législatives de 2017 face à Bruno Bonnell, élu sous l'étiquette LREM.
Bientôt opposée à Laurent Wauquiez ?
Comme le rappelle Le Point, Najat Vallaud-Belkacem avait rejoint l’institut de sondage Ipsos peu de temps après, poste qu’elle a quitté en décembre dernier. Alors pourquoi vient-elle à Lyon, après une si longue absence en politique ? D’après Le Progrès, l’ancienne ministre pourrait donner du poids à la candidature de Sandrine Runel, qui ne parvient pas à tirer son épingle du jeu face à Grégory Doucet (EELV), Etienne Blanc (LR) et Yann Cucherat (LREM). Pour le quotidien local, son retour à Lyon donnerait serait bénéfique au Parti socialiste, qui aimerait retrouver ses accroches au niveau régional. Certains ténors du parti la verraient bien comme opposante à Laurent Wauquiez en 2021 pour les élections régionales.
Najat Vallaud-Belkacem a récemment annoncé son désir de retrouver une place dans le débat public. Comme le rappelle Le Parisien, cette apparition publique à Lyon, la première depuis deux ans, risque de faire parler, y compris dans les rangs de la gauche. En particulier Gérard Collomb : en soutenant une de ses opposantes, elle envoie un message clair à son ancien mentor. Les deux sont en froid depuis l’entrée de Najat Vallaud-Belkacem au gouvernement de François Hollande en 2014. Lors des élections législatives de 2017, Gérard Collomb n’avait pas hésité à commenter à sa défaite, expliquant sur Europe 1 que l’ancienne ministre "n’avait pas su rassembler". Najat Vallaud-Belkacem n’a, apparemment, rien oublié.