De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une députée PS au tribunal. Sylvie Andrieux comparaît ce lundi à Marseille pour détournement de fonds publics au détriment de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Ancienne vice-présidente de cette région et députée depuis 1997, elle est soupçonnée d’avoir détourné des fonds à destination d’associations présumées fictives. Sylvie Andrieux risque jusqu’à 10 ans de prison et 150.000 euros d’amende pour ce délit.
740.000 euros de subventions détournés
L’enquête a débutée il y a six ans après que Tracfin, la cellule anti-blanchiment d’argent du ministère de l’Economie, ait détecté des flux financiers suspects entre juin 205 et janvier 2007 sur les comptes d’associations et sociétés BTP installées dans les quartiers Nord de Marseille. Le montant total de ces détournements de subventions de la région s’élève à près de 740.000 euros. La justice soupçonne ainsi la députée PS d’avoir présenté au Conseil régional des dossiers de demandes de subventions d’associations fictives en toute connaissance de cause et ce, dans l’objectif de rétribuer des personnes qui l’auraient aidée à "faire son trou" dans certains quartiers de cité phocéenne.
"Ils ne trouveront rien !"
Déjà mise en examen en juillet 2010 pour complicité de détournement de fonds publics et complicité d’escroquerie, l’élue PS qui est désormais uniquement poursuivie pour détournement de fonds en tant qu’ "auteur principale" présumée, a déclaré : "Ils n’ont rien trouvé et ils ne trouveront rien !". Son avocat, Me Christophe Reille a, quant à lui, ajouté : "Si le juge avait pu apporter la preuve que Sylvie Andrieux savait que les associations étaient fictives, il l'aurait mise en cause pour complicité d'escroquerie, mais il n'apporte pas de preuve qu'elle savait".
Au total une vingtaine de personnes comparaîtra au cours de ce procès. Parmi elles, figure notamment Roland Balalas, l’ancien attaché parlementaire de Sylvie Andrieux, qui a précisé pendant l’instruction que les subventions étaient accordées avec des "visées électoralistes".
Le procès devrait durer jusqu’au 22 mars