Une habitante de Ploërmel en Bretagne vivrait depuis plusieurs mois dans son véhicule. Ce type de cas, évoqué de façon récurrente dans la presse, soulève la problématique de la paupérisation des personnes...
Manuel Valls oeuvre pour les Marseillais. Au lendemain d’une fusillade mortelle sur fond de règlement de compte entre trafiquants de stupéfiant dans la cité phocéenne, le ministre de l’Intérieur entend bien faire savoir qu’il ne laissera pas passer de tels actes de violence. "J’ai décidé d’envoyer dès les prochaines heures deux compagnies républicaines de sécurité et deux escadrons de gendarmes mobiles", a-t-il en effet déclaré. Expliquant que "Marseille est malade de cette violence", le ministre a ainsi estimé que les quelque 240 policiers et gendarmes dépêchés sur place seront suffisamment nombreux pour "rassurer les Marseillais". Une opération forte dont l’objectif est non seulement de montrer la détermination du gouvernement, mais aussi de "rassurer les Marseillais".
Trois règlements de compte en moins de quinze jours
Deux jeunes ont été tués mardi et un troisième grièvement blessé lors d’une fusillade qui a eu lieu en plein jour dans la cité des Bleuet. Ce qui porte ainsi à trois le nombre de règlements de comptes ayant été organisés au nord de Marseille en l’espace d’une dizaine de jours. "J’ai toujours dit que cela mettrait du temps", a par ailleurs indiqué Manuel Valls avant de rappelé qu’un "plan global avec beaucoup de moyens" avait été engagé dans cette ville, ainsi qu’une "nouvelle stratégie d’occupation du terrain, avec des résultats, notamment des filières qui tombent, des trafics d’armes et de drogue qui sont démantelés". Et le ministre d’insister : "Nous avons déjà beaucoup de résultats mais il faut des enquêtes approfondies pour démanteler ce trafic de drogue qui gangrène la société".