Publié par Rédaction, le 08/04/2019

3 min de lecture
Agnès Pannier-Runacher et Emmanuelle Wargon ont toutes deux rejoint le gouvernement en octobre 2018. L'une comme l'autre possèdent une fortune des plus considérables…
Sommaire

Agnès Pannier-Runacher : 20 comptes courants et une fortune de plusieurs millions ?

Elle a été nommée secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, en octobre dernier. Et elle ne détonne pas dans un gouvernement qui compte déjà plusieurs millionnaires. Agnès Pannier-Runacher peut, en effet, s’enorgueillir d’une fortune plus que conséquente…

Elle fait partie de ces ministres imposables à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) puisque la valeur totale de son patrimoine immobilier s’élève à 1 730 000 euros, a-t-elle indiquée sur sa déclaration de patrimoine à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Dans le détail, elle est propriétaire d’un appartement de 156 m² à Paris acquis en 2011 et dont le prix est aujourd’hui estimé à 1 560 000 euros. Elle détient également 50% de la nue-propriété d’un autre appartement parisien de 42m², dont la valeur vénale s’établit à 170 000 euros.

A ce capital déjà conséquent s’ajoutent quelques 20 comptes courants. Le moins important est crédité de 4 euros… Tandis que le plus solide compte pour près d’un demi-million à lui seul. Au total, Agnès Pannier-Runacher peut mobiliser 1 183 304 euros grâce à ses seuls comptes bancaires…

Agnès Pannier-Runacher : véhicule ultra-luxe, assurance-vie et instruments financiers

Et ce n’est pas tout ! La secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances peut également compter sur de nombreux autres instruments financiers. Elle en possède 7 qui, cumulés, représentent un montant de 215 633 euros.

Vidéo du jour

Elle détient également un contrat d’assurance-vie, souscrit auprès de la Société générale en 2015, dont la valeur de rachat s’établit à pas moins de 316 600 euros…

En plus de tout cela, Agnès Pannier-Runacher est également la propriétaire d’un tableau dont la valeur vénale, telle qu’estimée par un expert en octobre 2018, grimpe jusqu’à 30 000 euros. Sans oublier son "terrestre à moteur", un véhicule de marque BMW acquis en 2015. A l’achat, il vaut aujourd’hui… 56 000 euros.

Emmanuel Wargon : imposable à l’IFI ?

Agnès Pannier-Runacher n’est pas la seule à être entrée au gouvernement en fin d’année 2018. Après la démission de Nicolas Hulot, puis celle de Gérard Collomb, Emmanuel Macron a choisi de revoir considérablement son gouvernement. Le 16 octobre 2018, Emmanuelle Wargon intègre l’équipe gouvernementale et remplace Sébastien Lecornu en tant que secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy.

Dans sa déclaration de situation patrimoniale, déposée en novembre 2018, elle indique être imposable à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Emmanuelle Wargon possède, en effet, une maison individuelle de 160 m² dans le Val-de-Marne (94). La valeur exacte de ce bien s’établit à 1 500 000 euros.

Emmanuel Wargon : œuvres d’arts, contrat d’assurance-vie à l’étranger et lobbyisme

Par ailleurs, elle est également propriétaire d’un certain nombre de comptes courants. 12, au total, bien que le nom du titulaire ne soit pas spécifié pour chacun d’entre eux. En cumulés, ces produits d’épargnes et comptes bancaires sont crédités de 396 485 euros. Elle possède aussi trois contrats d’assurances-vie. Les deux premiers, souscrits en France auprès du CIC, sont crédités de 151 475 euros chacun. La valeur de rachat du troisième, ouvert au Luxembourg auprès d’AG2R la mondiale, s'établit à 2 645 015 euros...

Sans oublier, bien entendu, la "photographie d’artiste" que la ministre a acheté en 2017 dans une galerie d’art. Emmanuelle Wargon l’a payé 15 000 euros. Enfin elle a également fait l’acquisition, en 2018 d’une Triumph Bonneville T100 pour 10 500 euros. La valeur vénale du véhicule a cependant chuté à 9 000 euros.Indépendamment de son patrimoine, il apparaît important de rappeler d’Emmanuelle Wargon qu’elle était lobbyiste en chef pour Danone avant d’être en charge de la transition écologique, comme le souligne Libération.