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- 1 - Perquisition chez La France insoumise : enquête préliminaire sur Jean-Luc Mélenchon
- 2 - Perquisition au Rassemblement national : Marine Le Pen mise en examen
- 3 - Perquisition au Modem : François Bayrou quitte le gouvernement
- 4 - Les Républicains perquisitionnés : Nicolas Sarkozy et Claude Guéant visés
- 5 - La République en Marche : perquisition dans la foulée de l'affaire Benalla
- 6 - Le Parti socialiste : Solférino perquisitionné au moins trois fois
Perquisition chez La France insoumise : enquête préliminaire sur Jean-Luc Mélenchon
Jean-Luc Mélenchon ne décolère pas. Son domicile ainsi que le siège de La France insoumise ont été perquisitionnés ce mardi, tout comme le domicile d’une dizaine de proches du parti. Ces interventions ont eu lieu dans le cadre de deux enquêtes préliminaires portant sur le financement de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon et sur des emplois présumés fictifs d'assistants parlementaires européens de la France insoumise
L’opération a été très mal vécue par le leader d’extrême gauche dont les images le montrant hors de lui ont fait le tour des médias.
Concernant la première enquête préliminaire, C’est après deux alertes de la députée ex-frontiste, Sophie Montel que l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières s’est penchée sur la France insoumise. Dans son deuxième signalement, celle qui a rejoint un temps les Patriotes visait particulièrement Jean-Luc Mélenchon, député européen entre 2009 et 2017.
La deuxième enquête préliminaires a été ouverte après une alerte de surfacturations ayant eu lieu pendant la campagne, par le président de Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques.
Ce n'est pas la première fois qu'une des principales formations politiques de la vie publique est perquisitionnée de la sorte .
Perquisition au Rassemblement national : Marine Le Pen mise en examen
Le siège du Front national, désomrais Rassemblement national, a été perquisitionné deux fois par l’office anticorruption de la police judiciaire dans l’affaire sur les soupçons d’emplois fictifs d’assistants parlementaires européens. Les députées sont soupçconnés d’avoir employé grâce aux deniers européens, des assistants qui travaillent en réalité pour le parti. Un préjudicie estimé entre 5 et 7,5 millions d’euros.
La première perquisition au Front national a eu lieu en février 2016, dans le cadre d’une enquête préliminaire. Une deuxième se déroule un an plus tard. Au cours de cette dernière, Marine Le Pen aurait tenté de filmer la scène mais, intimée d’arrêter par un officier, elle aurait glissé son téléphone portable dans... son soutien-gorge.
Convoquée il y a moins d’une semaine, la présidente du RN a vu sa mise en examen requalifiée pour des faits présumés de "détournements de fonds publics". Une quinzaine d’autres personnes sont également mises en examen.
C’est par ailleurs dans le cadre de cette enquête que les juges ont demandé la saisie de 2 millions d’euros d’aides publiques, réduite par la suite à 1 million d’euros, et que s’est déroulé également la perquisition du domicile de Jean-Marie Le Pen à Saint-Cloud.
Perquisition au Modem : François Bayrou quitte le gouvernement
C’est encore dans le cadre des soupçons d’emplois fictifs d’assistants parlementaires européens qu’est perquisitionné le siège du MoDem le 18 octobre 2017. C’est encore une fois Sophie Montel qui a décidé d’alerter le parquet de Paris en mai 2017.
A nouveau, la perquisition est menée par l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscale. Sur place, les enquêteurs ont pu récupérer plus d’un milliers de documents, expliquait l’AFP alors.
L’enquête a de fait entraîné la démission de trois ministres, Marielle de Sarnez, François Bayrou et Sylvie Goulard. Un an après cette intervention, aucun des trois n’a encore été mis en examen.
Les Républicains perquisitionnés : Nicolas Sarkozy et Claude Guéant visés
Par deux fois, le principal parti de droite a été perquisitionné. La première intervention s’est déroulée en octobre 2014, rue de Vaugirard, au siège de ce qui s’appelait alors l’UMP, dans le cadre d’une enquête sur le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012. Elle avait alors deux branches, l’une surnommée affaire Bygmalion et l’autre concernait les pénalités dues par l’ancien candidat après l’invalidation de ses comptes de campagne.
Renvoyé en procès dans le premier dossier, Nicolas Sarkozy a fait appel. La décision de la Cour d’appel de Paris sera connue le 25 octobre.
La deuxième perquisition, à la même adresse mais cette fois chez Les Républicains, porte alors sur la campagne de Claude Guéant à Boulogne lors des élections législatives de 2012. Plus précisément, sur le paiement d’un tract.
La République en Marche : perquisition dans la foulée de l'affaire Benalla
Le siège de La République en marche a été perquisitionné dans le cadre de l’affaire Alexandra Benalla, au mois de juillet dernier. Cette intervention suivait d’ailleurs la garde à vue de l’ex-collaborateur de l’Élysée, mis en cause dans une vidéo où il se montre violent avec des manifestants du 1er mai.
Sur place, les enquêteurs ont découvert trois armes dont une pour laquelle les déclarations officielles suscitent questions.
Du côté du parti de la majorité, on a refusé de parler de perquisition. "Il n’y a pas eu de perquisition mais un déplacement de la police judiciaire dans le cadre de l’enquête. Et il n’y a eu aucune saisie dans ce cadre. Le mouvement se tient à disposition de l’enquête", a fait savoir la formation politique, ainsi que le relaie BFMTV.
Le Parti socialiste : Solférino perquisitionné au moins trois fois
Le PS aussi a eu le droit à son lot de visites policières, comme par exemple en 1992 dans le cadre de l’affaire Urba. Il est alors question d’attributions de marchés publics et de financement occulte. Solférino est perquisitionné en janvier 1992. Cinq personnes seront par la suite condamnées, dont Henri Emmanuellli.
Une autre a eu lieu en 1998, dans le cadre d’une affaire de pots-de-vin liée à l’implantation de supermarchés, aussi surnommée affaire Destrade du nom de Jean-Pierre Destrade. Condamné en 2005, les personnes du PS qu’il accusait ont finalement bénéficié d’un non-lieu.
Enfin, plus récemment, le désormais ex-siège du PS a également été fouillé pour une enquête portant sur des faits présumés de corruption. La perquisition demandée par le parquet de Lille a eu lieu en décembre 2012.