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"Je suis rentré en politique avec lui. Je me voyais mal voter son exclusion. Ça n'a rien à voir avec une suspension". Voici ce qu’a indiqué Louis Aliot au Lab d’Europe 1 lundi. Le vice-président du Front national n’a pas pu se rendre à la commission de discipline qui a ordonné jeudi dernier l’exclusion de Jean-Marie Le Pen du parti. Il a néanmoins indiqué aux cinq autres membres du bureau exécutif qu’il se prononçait contre l’exclusion du "Menhir".
Le compagnon de Marine Le Pen reconnaît que Jean-Marie Le Pen est allé "trop loin" et a "fait déborder le vase" avec son interview à Rivarol. Mais l’eurodéputé n’a pu se résoudre à voter pour sa sortie, ajoutant : "Quand je regarde l'album Le Pen, je me dis qu'il y a beaucoup de choses à mettre à son crédit, comme le fait qu'il ait démissionné de l'Assemblée nationale pour aller combattre en Algérie".
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Cette exclusion divise les membres du Front national
Marion Maréchal-Le Pen partage la position de Louis Aliot. Elle a indiqué samedi au journal La Provence : "J'étais contre l'exclusion de mon grand-père. J'en ai parlé longuement avec Marine. C'est s'ouvrir la porte à de nouveaux ennuis. Un congrès physique après les régionales me semble plus légitime. J'aurais préféré un temps mort". Selon Le Figaro, 53 % des sympathisants du Front national approuvent l’exclusion du fondateur du parti, alors que 22 % la désapprouvent.
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