De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Je suis rentré en politique avec lui. Je me voyais mal voter son exclusion. Ça n'a rien à voir avec une suspension". Voici ce qu’a indiqué Louis Aliot au Lab d’Europe 1 lundi. Le vice-président du Front national n’a pas pu se rendre à la commission de discipline qui a ordonné jeudi dernier l’exclusion de Jean-Marie Le Pen du parti. Il a néanmoins indiqué aux cinq autres membres du bureau exécutif qu’il se prononçait contre l’exclusion du "Menhir".
Le compagnon de Marine Le Pen reconnaît que Jean-Marie Le Pen est allé "trop loin" et a "fait déborder le vase" avec son interview à Rivarol. Mais l’eurodéputé n’a pu se résoudre à voter pour sa sortie, ajoutant : "Quand je regarde l'album Le Pen, je me dis qu'il y a beaucoup de choses à mettre à son crédit, comme le fait qu'il ait démissionné de l'Assemblée nationale pour aller combattre en Algérie".
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Cette exclusion divise les membres du Front national
Marion Maréchal-Le Pen partage la position de Louis Aliot. Elle a indiqué samedi au journal La Provence : "J'étais contre l'exclusion de mon grand-père. J'en ai parlé longuement avec Marine. C'est s'ouvrir la porte à de nouveaux ennuis. Un congrès physique après les régionales me semble plus légitime. J'aurais préféré un temps mort". Selon Le Figaro, 53 % des sympathisants du Front national approuvent l’exclusion du fondateur du parti, alors que 22 % la désapprouvent.
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