De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Mauvaise nouvelle pour l’ancienne ministre Marie-Arlette Carlotti. Après le rejet de ses comptes de campagne aux dernières élections municipales, celle qui était en charge des Personnes handicapées dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault a été mise en examen le 11 décembre dernier.
"J’ai déjà un candidat de la diversité sur ma liste"Selon les informations du Lab d’Europe 1, cette décision de justice fait suite à un échange qu’elle aurait eu avec un adversaire lors des primaires en vues des municipales PS à Marseille. "Madame Carlotti a hurlé publiquement que je ne serais jamais sur sa liste en disant : 'j’ai déjà un candidat de la diversité sur ma liste. Il n’a qu’à aller voir Samia Ghali pour qu’elle le prenne sur sa liste dans les quartiers nord' ", l’accuse en effet le militant socialiste Hacen Boukhelifa.
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De son côté, l’ex-ministre réfute ces accusations. Hacen Boukhelifa "utilise le droit pour se payer un élu, il connaît la procédure, il sait que la mise en examen est inévitable. C'est une histoire politique qui n'ira jamais devant un tribunal pénal. Il sera un jour poursuivi pour dénonciation calomnieuse", a déploré Me Jorge Mendes Constante, le conseil de Marie-Arlette Carlotti. La loi prévoit en effet qu’en cas de diffamation et d’injure publique, la mise en examen est automatique, souligne Europe 1.
La députée socialiste des Bouches-du-Rhône risque néanmoins une amende pouvant atteindre 22 500 euros et jusqu’à six mois de prison.
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