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Nathalie Kosciusko-Morizet
C'est officiel depuis ce mardi midi : NKM n'est plus la n°2 des Républicains, évincée de la direction du parti par Nicolas Sarkozy. Le président du parti de droite a en effet décidé de se séparer de son ancien ministre du Logement, sitôt les régionales terminées. En cause ? Ses prises de position au sujet des consignes de vote, à rebours de la ligne du parti, et donc de celle de Nicolas Sarkozy, favorable, lui, à la stratégie "ni retrait ni fusion". Dans la foulée de son éviction, Nathalie Kosciusko-Morizet a chargé son ancien mentor, expliquant sur France Info vouloir travailler "avec tous ceux qui pensent qu'on ne redressera pas la France avec des réactionnaires mais avec des visionnaires."
L'ancien ministre de Nicolas Sarkozy prend même ses distances avec l'ancien chef de l'Etat : "J'ai mis toute mon énergie à faire gagner Nicolas Sarkozy dont je pensais qu'il était un meilleur candidat et qu'il aurait fait un meilleur président que François Hollande. Ça ne veut pas dire que j'étais d'accord avec tout, vous savez. Vous êtes rarement d'accord avec tout." Et NKM de songer maintenant à se présenter aux primaires des Républicains ; un caillou de plus dans la chaussure de Nicolas Sarkozy avant la présidentielle de 2017.
Nadine Morano
Autre figure de la "Sarkozie", Nadine Morano a consommé sa rupture avec le président de la République avec l'épisode de "la race blanche". Pour rappel, l'eurodéputé avait déclaré, en invoquant une citation du général de Gaulle, que la France était avant tout un "pays de race blanche". Des propos qui avait provoqué la polémique et conduit Nicolas Sarkozy à sanctionner sa porte-flingue en lui retirant l'investiture pour les élections régionales.
Réponse du tac au tac de la principale intéressée dans le Point : "Nicolas Sarkozy, ce n’est même pas la peine qu’il songe à se présenter à la présidentielle, je le dézinguerai !" Cette rupture est d’autant plus brutale que Nadine Morano était la plus fidèle des sarkozystes, et ce avant, pendant, et après son entrée au gouvernement sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
Rachida Dati
Même si on ne l'entend pas beaucoup, les rares sorties médiatiques de Rachida Dati sont souvent ponctuées de tacles à l'égard de Nicolas Sarkozy, son mentor en politique. Elle a ainsi exprimé publiquement ses désaccords avec le président des Républicains sur les sujet des repas de substitution à la cantine et du voile à l'université, ou encore sur l'immigration. Lors d'une interview au Parisien en 2015, elle avait multiplié les critiques à l'égard de Nicolas Sarkozy, qui selon elle "n'a pas changé". Le mettant même en garde : "Tout reste encore à faire pour Nicolas Sarkozy. Il ne doit pas croire qu'on est dans la situation de 2004, quand il a été élu président de l'UMP et que tout le parti était derrière lui pour la présidentielle 2007".
Rama Yade
Elle est sans doute la première à s'être affranchie publiquement de Nicolas Sarkozy. Rama Yade, avait alors quitté l'UMP en 2012 pour rejoindre l'UDI - dont elle en a été exclue depuis -, afin de protester contre "la stratégie de droitisation" de l'ancien chef de l'Etat pendant sa campagne présidentielle. L'ancien secrétaire d'Etat de Nicolas Sarkozy avait même refusé à cette époque de voter la résolution de son nouveau parti pour soutenir le président-candidat Sarkozy. Par la suite, Rama Yade étrillera son ancien mentor à travers différents livres et interviews, expliquant là que "Nicolas Sarkozy s'est servi des femmes pour gagner son combat", ou ici qu'elle avait eu "le courage de dire plusieurs fois non à Nicolas Sarkozy." "C'est un gage d'indépendance. Demain, je pourrai encore le faire.", a-t-elle encore fait savoir.
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