Pendant la période des fêtes de fin d’année, une nouvelle méthode de fraude particulièrement sournoise émerge : des faux conseillers bancaires qui utilisent WhatsApp pour tromper les Français.
Ce mercredi, un nouveau livre sort en librairie. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il va faire du bruit. Intitulé Un président ne devrait pas dire ça… Les secrets d’un quinquennat et signé par les deux journalistes d’investigation Gérard Davet et Fabrice Lhomme, cet opus dévoile des extraits inédits des nombreux entretiens que les trois hommes ont eu depuis le début du mandat du socialiste. Dans ce livre, il est ainsi question de sujet qui fâchent mais aussi de sujets que le président François Hollande refuse d’ordinaire de commenter. L’Obs et Le Parisien en ont publié certains extraits. Florilège.
A propos de l’islam
"Qu’il y ait un problème avec l’islam, c’est vrai", pose le chef de l’Etat. "Je pense qu’il y a trop d’arrivées, d’immigration qui ne devrait pas être là", explique-t-il encore, avant d’ajouter comme pour afficher sa volonté de réconcilier la France fracturée : "la femme voilé d’aujourd’hui sera la Marianne de demain". Des propos qui, depuis qu’ils ont été dévoilés, font bondir la droite.
A propos des "sans-dents"
Jusqu’à présent, François Hollande s’était toujours borné à ne pas commenter publiquement le livre-bombe écrit par Valérie Trierweiler après leur rupture et dans lequel elle l’accusait d’avoir utilisé l’expression "sans-dents" pour parler des pauvres. Et si jusqu’alors un doute subsistait quant à la véracité de cette information, il est désormais envolé. Face à Gérard Davet et Fabrice Lhomme, François Hollande reconnaît en effet l’avoir dit, mais pas pour se moquer. "Je lui ai dit : je vois les gens qui viennent vers moi dans les manifestations, ce sont des pauvres, ils sont sans dents", assure-t-il.
A propos de Nicolas Sarkozy
Pas tendre avec son rival de 2012, François Hollande assène : "C’est le petit De Gaulle. On a eu Napoléon le Petit, et bien là, ce serait De Gaulle le Petit". En privé, le président n’hésite pas non plus à reprendre la célèbre anaphore de sa campagne, pour mieux tacler Nicolas Sarkozy. "Moi, président de la République, je n’ai jamais été mis en examen (…) Je n’ai jamais espionné un juge, je n’ai jamais rien demandé à un juge, je n’ai jamais été financé par la Libye, etc".
A propos de Ségolène Royal
Quelques semaines après sa rupture avec Valérie Trierweiler, François Hollande a intégré Ségolène Royal au gouvernement. Un moment fort pour le président et la mère de ses quatre enfants. C'est "celle qui me connaît le mieux (...) celle dont je suis le plus proche", confie-t-il. Et celui-ci de raconter leur premier Conseil des ministres en commun : "Elle était heureuse, émue, on a échangé un regard, voilà, c'est une belle histoire".
A propos de sa rupture avec Valérie Trierweiler
En couple avec Valérie Trierweiler pendant neuf ans (de 2005 à 2014), François Hollande a également accepté sur les problèmes que leur couple a rencontrés, et notamment la jalousie de son ex-compagne. "L’obsession de Valérie, ce n’était pas Julie ou une autre, c’était Ségolène, a expliqué le président. Elle n’était jamais rassurée. Parce qu’elle pensait toujours que Ségolène allait revenir".
A propos de la présidentielle de 2017
François Hollande se dit prêt à voter pour Nicolas Sarkozy au second tour si ce dernier se retrouve face à Marine Le Pen."Oui, moi je le ferais. J'irais, pour voter contre Le Pen. Il faut se rappeler, c'était déjà très dur pour moi d'appeler à voter Chirac en 2002 (...) S'il fallait appeler à voter Sarkozy, on le ferai", assène-t-il.
En vidéo - Chez François Hollande, une Julie peut en cacher une autre