De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ce dimanche 12 juin se tenait le premier tour des élections législatives. Les résultats ont été surprenants dans certaines circonscriptions et au niveau national. A gauche, les partisans de la Nouvelle union populaire écologique et sociale sont particulièrement satisfaits des résultats.
La coalition est en effet parvenue à se placer en tête en termes de pourcentage de voix sur le territoire national. Selon les calculs réalisés par Le Monde, la Nupes a remporté 26,10 % des bulletins, contre 25,81 % pour Ensemble !.
Du côté de la majorité présidentielle, la victoire se veut donc légèrement amère même si les projections de sièges prédisent tout de même un net avantage. La majorité absolue n’est cependant pas garantie et c’est donc une semaine de campagne importante qui devrait mobiliser les deux côtés.
La première ministre Elisabeth Borne a d’ores et déjà donné le ton. Si elle a appelé à faire barrage au Rassemblement National et à l’extrême droite, elle a également fustigé certains candidats de l’union de la gauche.
"Quand on a des candidats Nupes, si on a affaire à un candidat qui ne respecte pas les valeurs républicaines, qui insulte nos policiers, qui demande de ne plus soutenir l'Ukraine, qui veut sortir de l'Europe, alors nous n'appelons pas à voter pour lui", a-t-elle déclaré, comme le rapporte FranceInfo.
Mis à part la percée de la Nupes, d’autres mauvaises surprises ont également touché le camp d’Emmanuel Macron. L’ancien ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer est arrivé en troisième position dans la 4e circonscription du Loiret où il était candidat et n'a donc pas été qualifié. Avec 18,89% des suffrages, il se retrouve derrière Bruno Nottin (19,43%), candidat Nupes, et Thomas Ménagé du Rassemblement National (31,45%).
A la suite de sa défaite, l’ancien ministre a déclaré : « Je ferai un recours juridique sur cette élection parce que le candidat qui est passé devant moi à 180 voix, c’est-à-dire très peu, a violé plusieurs règles électorales pendant la campagne », rapporte Sud-Ouest.
Les ministres actuels ont aussi eu quelques surprises. Découvrez leur score dans notre diaporama.