La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Jean-Jacques Augier, trésorier de sa campagne présidentielle, est actionnaire de plusieurs compagnies offshores domiciliées aux îles Caïmans, un paradis fiscal connu pour héberger de nombreuses évasions fiscales. Il s’est expliqué sur ses investissements au micro de BFM TV.
Pas d'évasion fiscale
« D’abord je tiens à dire que je n’ai rien fait d’illégal, et je n’ai tiré et cherché aucun avantage fiscal à l’occasion de ces investissements » déclare Jean-Jacques Augier. « J’ai une société d’investissement qui a fait plusieurs opérations en Chine. Dans le cas de deux d’entre elles, j’ai des partenaires qui ont souhaité que l’investissement transite par une société aux Caïmans. Ce n’était pas mon choix » confie-t-il.
Aucun lien avec le président ou le PS
Jean-Jacques Augier affirme également que ces investissements n’ont « aucun lien bien entendu avec le Parti socialiste », mais avoue également que s’il comprend que ses activités puissent gêner le chef de l’Etat, il en est plutôt étonné. « J’en suis stupéfait. Parce que ces opérations dont vous parlez n’ont aucun lien d’aucune sorte avec le président de la république, ne créent aucune interférence avec sa campagne » insiste-t-il, ajoutant qu’il souhaite faire preuve de transparence. « Je suis tout fait prêt bien entendu, et je le dis, mes comptes seront présentés à toutes les autorités publiques qui en feront la demande, ces comptes dont d’ailleurs très largement publics déjà. Mais ils seront ouverts, mes comptes personnels aussi, à toute autorité qui m’en fera la demande ».
François Hollande pas au courant
En déplacement au Maroc, François Hollande a assuré de son côté ne pas être au courant des « activités privées » de son trésorier de campagne. « Il a été le trésorier de ma campagne et mes comptes de campagne de 2012 ont été considérés comme parfaitement conformes au droit » a indiqué le président, ajoutant que « si elles ne sont pas conformes à la loi fiscale, je demande que l'administration » s'en empare et qu'elle fasse « les rectifications si nécessaire ».