La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Laurent Fabius a pris François Hollande de court mercredi. Alors que depuis plusieurs jours le bruit courait qu’il allait quitter son poste aux Affaires étrangères pour prendre les commandes du Conseil constitutionnel, le ministre n’a pas attendu le communiqué officiel de l’Elysée pour mettre fin aux rumeurs. Mercredi, le numéro 2 du gouvernement a en effet évoqué le quai d’Orsay au passé, laissant ainsi peu de doutes quant à ses projets. "C’est une maison que j’ai beaucoup aimée, je pense qu’on a fait du bon travail, dont la France peut être fière et je pense que, notamment avec la Cop21, on a fait des choses utiles pour le monde, voilà", a-t-il estimé face à la caméra de BFM TV.
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Un message plein de sous-entendusQuelques heures plus tard, Laurent Fabius a une nouvelle fois accrédité la théorie selon laquelle il vivait ses derniers instants en tant que chef de la diplomatie française en expliquant : "ce n’est pas parce que, paraît-il, je vais quitter mes fonctions que pour autant, je cesse d’exister". Un message plein de sous-entendus qui allait non seulement dans le sens de son départ mais aussi dans celui de sa prise de poste au Conseil constitutionnel. Mais si Laurent Fabius s’est montré plutôt prolixe à propos de ses projets, le président est, lui, demeuré silencieux une bonne partie de la journée.
Alors que le remaniement n’a toujours pas été annoncé, sans doute le chef de l’Etat voulait-il faire d’une pierre deux coups. Mais c’était sans compter sur son ministre. Aussi, au sortir du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement a rappelé le contexte et surtout, comment les évènements allaient se dérouler selon la volonté du chef de l’Etat. "Le communiqué officiel sortira dans les moments qui vont venir. Il a été évoqué par le président de la République le choix qui a été fait, qui est le sien. Il a bien sûr salué le travail qui avait été fait par Laurent Fabius", a déclaré Stéphane Le Foll, précisant bien que "tant que les procédures" bde nomination à la présidence du Conseil constitutionnel "ne sont pas abouties", Laurent Fabius restait "ministre des Affaires étrangères". Enfin, François Hollande s’est fendu d’un tweet en fin de journée pour indiquer qu’il "envisageait" de le nommer président du Conseil constitutionnel.
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