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Le couple Hollande-Valls s'est récemment vu gratifier d'un bond sans précédent. D'après un sondage Ifop-Fiducial publié par Paris Match et Sud Radio lundi 19 janvier, le président de la République gagne 21 points et le Premier ministre 17. Cette ascension historique a été enregistrée juste après les attaques djihadistes, confirmant la bonne gestion des événements par l'exécutif.
Une parfaite répartition des tâches Lors des événements, François Hollande revêtait une attitude pleine de compassion. Il avait d'abord marqué les esprits en arrivant sur les lieux de la fusillade une heure seulement après l'attaque contre Charlie Hebdo. On se souvient également de l'étreinte entre lui et Patrick Pelloux lors de la marche républicaine. Manuel Valls, quant à lui, avait aussitôt activé la cellule interministérielle de crise. Hier encore, il a annoncé un plan exceptionnel de lutte contre le terrorisme. De son côté, l'opposition a su saisir l'intérêt stratégique de ne pas polémiquer. Elle a même salué de manière quasi unanime le discours de Manuel Valls à l'Assemblée Nationale le mardi 13 janvier, rappelle Le Parisien.
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La fin de l'unité nationale Seulement, après deux semaines d'unité, durant lesquelles le président de la République ainsi que son Premier ministre avaient carte blanche, l'opposition commence à se manifester. Il s'agit de ne pas laisser les concurrents socialistes prendre trop d'avance. "Ce serait contraire aux habitudes de Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy qui fonctionnent à vue, plus sur l'opiniologie que l'idéologie" plaisante Raphaël Liogier dans La Provence. D'ailleurs, l'ex-président de la République n'a pas épargné Manuel Valls dans une interview accordée mercredi au JT de France 2.
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Attention à l'effet soufflé Outre la période de trêve politique qui prend fin, la récente popularité du président de la République pourrait se voir bousculer par un contexte de crise qui n'épargne personne. "C'est sans doute une parenthèse", met en garde Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop, rappelant le caractère instantané, donc fragile, des enquêtes d'opinion. Un regain d'estime qui ne perdurera que si le chef d’État relève les défis économiques à venir, estime Yves-Maris Cann, directeur en charge de l'opinion à l'institut CSA, dans un article du Figaro.
Mitterrand / Hollande, même combat Souvent comparé à François Mitterrand pour son sursaut de notoriété en 1991 lors de la guerre du Golfe, l'actuel président de la République pourrait reproduire le même schéma. Le précédent président socialiste avait, après deux mois de popularité, définitivement chuté dans les sondages.
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