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Il ne parle pas de million mais de milliers. Fort de s’être confié sur sa "part d’ombre" il y a quelques semaines sur le plateau de BFM TV, Jérôme Cahuzac a décidé de réitérer l’expérience. Au micro de RTL ce lundi matin, l’ancien ministre du Budget est ainsi revenu sur le scandale de sa fraude fiscale. Loin de chercher à se disculper, l’ex-membre du gouvernement a tenu à préciser le montant de la somme d’argent qu’il a dissimulé au fisc. Selon lui, elle s’élèverait à un "peu moins de 685.000 euros". Et alors que certaines sources avait précédemment évoqué des montants jusqu’à 25 fois supérieurs à la somme de 600.000 euros jusque là annoncée par Jérôme Cahuzac, ce dernier a profité de son passage à la radio pour nier ces montants et réaffirmer que cette somme n’était autre que le fruit de son travail. C'est "mon travail qui m'a permis hélas de gagner ces sommes et hélas de ne pas les déclarer", a-t-il en effet déclaré avant d’ajouter qu’une telle pratique était "banalité bien triste (...) dans le milieu que je fréquentais" il y a vingt ans.
Jérôme Cahuzac a par ailleurs annoncé qu’il travaillait actuellement sur l’écriture d’un livre pour raconter sa version des faits. "Je suis en train de faire un livre pour expliquer dans quel contexte les choses se sont passées, les raisons pour lesquelles j'ai été amené à avoir cette attitude". Il n’a cependant donné aucune information quant à la date de parution de l’ouvrage.
De nouvelles sanctions pour lutter contre la fraude fiscale
Alors que l’affaire dite Cahuzac a sérieusement ébranlé la majorité et la confiance des Français en l’exécutif, le gouvernement a récemment annoncé son intention de durcir la vis en termes de fraude fiscale. Le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve a en effet indiqué ce mardi au Parisien que "Les fraudeurs ont intérêt à se signaler. Sinon, ils risqueront jusqu’à sept ans de prison pour les cas les plus graves (…)Quant à ceux qui exercent des activités de blanchiment de fraude fiscale ou relèvent de la délinquance financière, ils encourront des poursuites pénales accrues".