Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Jean-Marc Ayrault vient de réaffirmer son autorité. Le Premier ministre s’est en effet rendu à Marseille ce mardi, et a annoncé lors d’une conférence de presse les moyens qui allaient être mis à la disposition de la ville pour lutter plus efficacement contre la violence. Manuel Valls, lui, est resté en retrait. C’est pourtant le ministre de l’Intérieur qui a annoncé ce mardi matin, au micro de Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV, qu’il avait l’intention de se rendre dans la journée dans la citée phocéenne, au lendemain d’un nouveau règlement de comptes dans les rues de la ville, le treizième depuis le début de l’année.Ayrault double VallsSur tous les fronts en cette période estivale, Manuel Valls occupe le terrain. Une omniprésence qui, s’il lui vaut la faveur de l’opinion dans les sondages, commence à agacer au sein de la majorité. Quelques heures seulement après son intervention télévisée, un communiqué de Matignon annonçait ainsi le déplacement de Jean-Marc Ayrault à Marseille. Un texte qui ne faisait même pas mention du ministre de l’Intérieur. Le Premier ministre a donc fait le voyage flanqué de cinq ministres (Christiane Taubira, Cécile Duflot, Marisol Touraine et Marie-Arlette Carlotti), et c’est lui qui s’est exprimé devant les caméras, reléguant Manuel Valls au second plan. Une manière de rappeler au locataire de la place Beauvau qui est le chef du gouvernement.Le ministre de l'Intérieur éclipséC’est donc Jean-Marc Ayrault, seul, qui a annoncé les moyens qui allaient être mis en place à Marseille pour lutter de manière plus efficace contre la violence, alors même que Manuel Valls avait indiqué qu’il détaillerait dans l’après-midi les mesures à venir. Le Premier ministre a ainsi annoncé l’arrivée de 24 enquêteurs supplémentaires au sein de la police judiciaire marseillaise, ainsi qu’une nouvelle compagnie de CRS. Manuel Valls est resté silencieux. Il n’était même pas dans le champ de la caméra.