Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Ce samedi 9 novembre au matin, le salon du Made in France s’est transformé en lieu de règlement de compte. Lors de sa visite, Marine Le Pen a été i nterrogée par BFMTV sur la manifestation contre l'islamophobie prévue ce dimanche 10 novembre 2019.
La présidente du Rassemblement national n’a pas hésité a exprimé son opposition. Pour elle, ce rassemblement est "organisé par les islamistes": "Tous ceux qui vont se rendre à cette manifestation seront main dans la main avec les islamistes, c'est-à-dire avec ceux qui développent dans notre pays une idéologie totalitaire qui vise à combattre la République française. Ces personnes - s'associant à la manifestation - portent une très lourde responsabilité et devront très probablement en répondre électoralement", a-t-elle jugé.
Elle s’en est ensuite prise à Jean-Luc Mélenchon qui a soutenu la marche de dimanche.
Marche contre l'islamophobie : le leader de la France insoumise "complice de l'islamisme" ?
Pour Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon est "complice de l'islamisme":
"J'avais appelé pendant les élections la France insoumise 'la France islamiste' et je crois que dans ce domaine-là aussi j'avais raison", a soutenu Marine Le Pen.
"Je me souviens d'un Jean-Luc Mélenchon il y a de nombreuses années qui luttait contre le fondamentalisme islamiste, qui luttait contre le terme d'islamophobie, qui luttait contre le voile. Et bien je vois qu'il a jeté tout ça à la poubelle et qu'il est dans une opération de véritable trahison de ses sympathisants et de ses électeurs", a-t-elle fustigé.
Manuel Bompard a aussitôt rétorqué. Le député européen LFI a en effet estimé que la présidente RN "tombait le masque":
"Quand des gens sont attaqués dans notre pays en raison de leur confession religieuse, l'attitude normale de toutes personnes républicaines c'est de se mettre à leur côté et de les protéger".
D’après lui, Marine Le Pen cherche "à masquer sa responsabilité directe et immédiate". Et d’accuser : "On sait que la personne qui s'est livrée à l'attaque contre la mosquée de Bayonne était en réalité un sympathisant du Rassemblement national."