De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Manuel Valls a irrité ses collègues. Quelques minutes avant la fin d’un séminaire organisé lundi à l’Elysée pour discuter de la vision qu’ont les membres du gouvernement de la "France en 2025", le ministre en charge de l’Intérieur s’est à nouveau illustré par ses propos sur l’islam et l’immigration.
D’après le Parisien qui rapporte cette affaire, Manuel Valls a en effet pris la parole pour suggérer une "réflexion" sur la question du regroupement familial dans les années à venir. Selon lui, la poussée démographique qui aura lieu en Afrique dans la prochaine décennie va "obliger à repenser notre politique migratoire". Le ministre a ensuite poursuivi en expliquant que l’autre défi que le gouvernement devra alors relever consistera à démontrer que "l’islam est compatible avec la démocratie". Des propos qui n’ont pas manqué de susciter la surprise et l’indignation de nombre de ses collègues.
Et tandis que certains ont, selon Libération, assisté à "un moment de consternation outrée", d’autres ont cependant estimé que le ministre socialiste avait, une fois encore, "conforté tous ceux qui le jugent trop à droite". Tous se sont toutefois accordés à dire que ces déclarations ont jeté un véritable froid à la fin du séminaire.
Dans un entretien accordé à Libération, le ministre de l’Intérieur s’est défendu en assurant n’avoir fait que reprendre une expression employée par François Hollande lors d’un précédent déplacement à Tunis (Tunisie). Selon lui, c’est même faire preuve de "mauvaise foi que de comprendre autre chose".
Manuel Valls, le ministre préféré des Farnçais
Récemment accusé par Jean-Luc Mélenchon de chasser sur les terres du Front National, Manuel Valls demeure toutefois le ministre préféré des Français. Un sondage dévoilé dans la dernière édition du Journal du Dimanche place en effet le ministre de l’Intérieur en tête du classement des membres du gouvernement qui attirent la sympathie des Français (61%), devant Laurent Fabius (50%) et Christiane Taubira (39%).