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Les dernières annonces d’Emmanuel Macron : une annulation partielle de la hausse de la CSG ?
Quatre semaines après le début de la contestation, Emmanuel Macron est finalement sorti de son silence pour présenter toute une série de mesures supposées répondre à "quarante année de malaise qui ressurgissent". Lors de son discours lundi soir, le président de la République s’est prononcé sur l’impôt, le smic mais aussi l’annulation partielle de la hausse de la CSG, comme le rapporte LCI.
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"L’effort qui leur a été demandé était trop important et il n’était pas juste", a estimé Emmanuel Macron a propos des retraités. Pour tous les retraités touchant "moins de 2 000 euros par mois", la hausse de 1,7 point de CSG a donc été proprement annulée. Une décision qui vient contredire ce qu’annonçait le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, le matin même sur le plateau de RTL.
Cette décision devrait permettre à un certains nombre de retraité de ne pas accuser une perte de pouvoir d’achat nette de 1,86%, indique d’ailleurs la radio.
Autre annonce forte mais sans doute moins consensuelle : Emmanuel Macron refuse catégoriquement la réintroduction de l’ISF dans sa forme précédente. "Pendant près de 40 ans il a existé. Vivions-nous mieux ? Les plus riches partaient et notre pays s’affaibilissait", s’est justifié le chef de l’Etat. Il n’exclut pas, cependant, de mobiliser les grandes entreprises ainsi que leurs P-DG. "Le dirigeant d’une entreprise française doit payer ses impôts en France, et les grandes entreprises qui y font du profit doivent y payer l’impôt, c’est de la simple justice", a-t-il expliqué.
Concernant les salariés et les actifs, le président a aussi annoncé une revalorisation plus rapide de la prime d’activité, supposée bénéficier aux travailleurs percevant un smic. Il a également évoqué la défiscalisation des heures supplémentaires ainsi qu’une prime de fin d’année défiscalisée pour "les employeurs qui le peuvent".
Retraites : d’autres annonces à attendre prochainement ?
Outre l’annulation partielle de la hausse de la CSG, l’exécutif travaille encore sur la réforme des retraites. En théorie cette dernière devait être votée "au premier semestre" de l’année prochaine mais compte tenu des récents événements ce calendrier parait peu probable rappelle Europe 1. Les concertations prévues pour le mois de décembre ont d’ailleurs été reportées à janvier. "Un simple décalage de 15 jours" et pas "une remise en cause de la réforme, ni du calendrier" plaide toutefois l’entourage de Jean-Paul Delevoye, le Haut commissaire à la réforme.
Un report qui serait en partie lié au caractère sensible des sujets abordés. "Mettre le dossier retraite en retrait, c’est une manière de le protéger" confirme un des négociateurs syndicaux. Le vote ne devrait donc pas avoir lieu avant les élections européennes. Jean-Paul Delevoye évoque d’ailleurs un dépôt du texte "dans le courant de l’année".