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Lors d’une audition sur le budget immigration à l’Assemblée nationale mardi, Manuel Valls a annoncé que 10 000 régularisations supplémentaires de sans-papiers auront lieu cette année par rapport à l’an passé. Cette "hausse conjecturelle" serait due à la publication de la circulaire du 28 novembre 2012, a expliqué le ministre de l’Intérieur. "Depuis décembre (2012), 16 600 personnes ont été régularisées au titre de la circulaire", a-t-il également indiqué avant de précisé que certaines l'auraient été sans ce texte et ce, "par rapport aux autres années".
Beaucoup de régularisations pour motif familialFort de cette annonce, Manuel Valls a poursuivi en détaillant que 81% des personnes récemment régularisées dans le cadre de cette circulaire l’ont été pour un motif familial. Le texte prévoit en effet que les familles obtiennent des papiers lorsqu’elles vivent depuis au moins cinq ans sur le territoire et que leurs enfants soient scolarisés depuis au moins trois ans. Pour obtenir des papiers français, il faut par ailleurs que les demandeurs puissent fournir des fiches de paie. Et alors que Manuel Valls a publié sa circulaire dans le but de "clarifier" les critères de régularisation, certains sans-papiers peinent toujours à y répondre. Nombre d’entre eux travaillant au noir.
Pas de "régularisation massive"Mais alors que la majorité a salué le bilan de 2012 et les nouvelles régularisations annoncées pour cette année, la droite ne cache pas ses inquiétudes. Le ministre a pourtant assuré qu’"on était loin d'une régularisation massive" et que la hausse de 2013 était "un phénomène conjoncturel, similaire à ce que d'autres circulaires avaient causé". Pendant sa campagne présidentielle, François Hollande s’était par ailleurs engagé à ne pas "régulariser de manière massive", comme la gauche l’avait fait par le passé (en 1981 et en 1997).
Récemment décrié dans l’affaire Leonarda, la jeune Rom expulsée au Kosovo, Manuel Valls n’a pas fléchi. Devant les députés, le ministre a maintenu son cap et affirmé : "C'est difficile de mener une politique d'éloignement, mais je ne suis absolument pas gêné, il faut la mener avec des lois, des textes" et des débats préalables.