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C’est l’émission phare pour les politiques : près de deux heures d’antenne, des batteries de questions pour mieux argumenter son programme, et surtout une exposition médiatique à une heure de grande écoute.
Bref, l’émission "Des paroles et des actes" sur France 2 est le passage obligé pour tout candidat promis à un destin présidentiel. C’est le cas de Marine Le Pen, présidente du FN, qui sera l’invitée de David Pujadas le 22 octobre prochain pour sa cinquième invitation.
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Mais pas question pour celle qui a été la première invitée de l’émission en juin 2011 de revivre le même scénario qu’en février 2002. Lors de cette émission, elle avait refusé de débattre avec Jean-Luc Mélenchon, se sentant piégée par la venue de cet opposant politique qu’elle n’avait visiblement pas souhaitée. Cette fois-ci, Marine Le Pen entend poser un droit de regard sur les invités, comme les autres responsables politiques en ont la possibilité.
Les vieux à la trappe, les autres au cas par cas
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les contradicteurs proposés par France 2 à Marine Le Pen ne l’ont guère enchantée. Daniel Cohn-Bendit ? "Sûrement pas. C’est un dinosaure retiré de la politique.", a-t-elle lancé, selon l’Obs. Même sentence pour Giscard d’Estaing et Badinter, jugés trop vieux.
Pour les responsables politiques qui ne relèvent pas de cette catégorie, la présidente du FN fait le tri : Jean-Marie Le Guen ? "Il ne sait pas débattre, il s’énerve tout de suite." ; Xavier Bertrand, son challenger pour les régionales dans le Nord ? "On ne va pas parler que de la région.", aurait-elle fustigé ; Nathalie Kosciusko-Morizet ? "Je veux bien, mais ont dit qu’elle va se faire lourder par Sarkozy."
Pour l’instant, indique l’Obs, seul Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS, semble avoir grâce à ses yeux.
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