De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
François Hollande a été hué, lundi 11 novembre lors de la cérémonie sur le Champs-Elysées. Interviewé par le Parisien, le député PS de l’Essonne, Malek Boutih, réclame un remaniement ministériel, à commencer par un changement de Premier ministre.
Alors que les bonnets rouges continuent de manifester contre le gouvernement en Bretagne,Après les débordements lors des comémorations du 11 novembre c'est la cote de popularité de François Hollande qui chute encore. Un nouveau sondage révèle que seulement 21% des Français sont satisfaits du président. "Cette journée est terriblement révélatrice" affirme Malek Boutih. "Les arguments, le discours, les explications, plus rien ne passe avec les Français" explique le député socialiste.
"Il faut un signal d'urgence aux Français"
L’ancien président de SOS Racisme parle alors de " remplacer le Premier ministre d’urgence". "Il faut envoyer un signal d’urgence aux Français, afin de rétablir le dialogue. Cette urgence doit se traduire par un remaniement gouvernemental. Mais un remaniement fort, pas un simple changement d’équipe autour du Premier ministre" ajoute Malek Boutih.
Manuel Valls Premier ministre ?
Alors que le pays traverse une "situation grave", le député PS de l’Essonne évoque les noms de Valls ou encore Aubry pour ce remaniement ministériel : "nous ne manquons pas au PS de personnalités d’expérience ou populaires. Manuel Valls a un puissant écho dans le pays, Martine Aubry a pour elle son expérience, sa place de deuxième à la primaire de 2011 et, donc, sa popularité à gauche. Comme président de l’Assemblée, Claude Bartolone est un fin connaisseur de la majorité, il sait faire entendre sa voix sur l’Europe ou sur l’Allemagne et, en tant qu’élu de Seine-Saint-Denis, il possède une fibre populaire. Et il y en a d’autres encore".
Un remaniement évoqué par d'autres élus
Selon Malek Boutih, François Hollande "doit remanier, accepter de s’entourer de personnalités plus fortes avec qui partager le pouvoir et qui pourront le protéger" assurant que "la dissolution" de l’Assemblée "sera incontournable" "le jour où la crise atteindra son paroxysme".
Dimanche dernier, Anne Hidalgo, la candidate socialiste aux municipales de Paris, évoquait également un remaniement ministériel : "une équipe sûrement plus resserrée, plus à la tâche, plus mobilisée, une vraie équipe politique, dans laquelle les ministres aient réellement un poids sur leur administration". "Il y a des gens sur le banc de touche", "quand on est essoufflé, il faut peut-être changer les hommes", avait-elle expliqué.